Le Grand Musée Égyptien (GME) au Caire, destiné à devenir le plus grand musée archéologique du monde, rassemblera plus de 100 000 artefacts égyptiens, dont l'intégralité du trésor de Toutankhamon. Cette institution monumentale n'est qu'un exemple de la richesse muséale que l'Égypte offre aux passionnés d'histoire ancienne et d'archéologie.
À travers le monde, les collections égyptiennes fascinent également. Le British Museum à Londres possède la plus grande collection d'artefacts égyptiens anciens hors d'Égypte, tandis que le Musée égyptien de Turin abrite la deuxième plus importante collection mondiale avec plus de 30 000 pièces. Par ailleurs, le Louvre à Paris et le Metropolitan Museum de New York présentent respectivement une collection majeure et près de 26 000 pièces égyptiennes.
En Égypte même, les trésors sont innombrables. Du temple de Karnak, s'étendant sur plus de 100 hectares, au Musée égyptien du Caire conservant plus de 160 000 objets, en passant par le musée de la Nubie à Assouan qui retrace l'histoire d'une région marquée par l'expansion du Nil. Cet article propose un voyage à travers les plus beaux musées d'Égypte, avec des conseils pratiques pour les découvrir dans les meilleures conditions.
La capitale égyptienne regorge de trésors pharaoniques répartis dans plusieurs musées qui se complètent parfaitement. Chaque établissement propose une vision unique de l'histoire millénaire du pays.
Véritable institution, le musée égyptien du Caire a ouvert ses portes en 1902 dans un bâtiment néoclassique conçu par l'architecte français Marcel Dourgnon. Situé au cœur du Caire moderne sur la place Tahrir, ce musée abrite une impressionnante collection de plus de 160 000 objets, bien que tous ne puissent être exposés simultanément. Ce trésor monumental résulte de nombreuses campagnes de fouilles et d'acquisitions depuis sa création, quand il ne comptait qu'environ 12 000 pièces.
La pièce maîtresse qui attire des visiteurs du monde entier est incontestablement le trésor de Toutânkhamon. Le premier étage expose le contenu fascinant de la tombe de ce jeune pharaon, découverte en 1922 dans la vallée des Rois, avec notamment son célèbre masque funéraire en or.
Par ailleurs, les visiteurs peuvent contempler d'autres chefs-d'œuvre comme la statue en diorite de Khéphren, le groupe statuaire d'Amenhotep III et la reine Tiyi, ainsi que la salle des momies royales présentant vingt-sept pharaons dont Ramsès II et Thoutmôsis III.
Après plus de deux décennies de travaux, le Grand Musée Égyptien ouvre progressivement ses portes près des pyramides de Gizeh. Ce projet pharaonique, dont l'inauguration complète est prévue pour le 3 juillet 2025, s'étend sur une surface impressionnante de 50 hectares, ce qui en fait le plus grand musée du monde dédié à une seule civilisation.
Le GEM se distingue par ses dimensions extraordinaires : deux fois la taille du Louvre et deux fois et demie celle du British Museum. Sa façade principale mesure 40 mètres de hauteur pour une longueur de 800 mètres, avec un revêtement en onyx. L'atrium d'entrée est dominé par l'imposante statue de Ramsès II, haute de onze mètres. En gravissant le grand escalier, les visiteurs découvrent une procession de statues de pharaons avant d'atteindre une baie vitrée offrant une vue spectaculaire sur les pyramides.
Actuellement, douze galeries sont accessibles au public, présentant 15 000 objets retraçant chronologiquement l'histoire égyptienne. Toutefois, lors de son ouverture complète, le musée exposera près de 130 000 pièces, notamment l'intégralité du trésor de Toutânkhamon.
Le musée copte, fondé en 1910, abrite la plus riche collection mondiale d'art copte. Situé dans le quartier du Vieux Caire, il expose près de 16 000 pièces disposées chronologiquement dans douze sections différentes. Ce musée témoigne de l'art chrétien d'Égypte entre le IVe et le XXe siècle, avec des œuvres allant des stèles funéraires aux sculptures influencées par l'ère pharaonique et la période islamique.
Enfin, le Musée National de la Civilisation Égyptienne (NMEC), partiellement ouvert depuis 2017, offre une vision complète de l'histoire égyptienne de la préhistoire à nos jours. Avec un espace d'exposition de 23 235 m², il présente une collection de 50 000 objets répartis en zones chronologiques et thématiques.
L'attraction principale est sans doute la Galerie des Momies Royales qui accueille vingt-deux momies de pharaons et reines transférées en grande pompe du musée de Tahrir lors de la "Parade dorée des Pharaons" d'avril 2021.
Ancienne Thèbes et véritable musée à ciel ouvert, Louxor séduit par ses monuments préservés et ses institutions culturelles qui témoignent de la grandeur de l'Égypte antique.
Inauguré en 1975, le musée de Louxor surplombe majestueusement le Nil depuis sa position stratégique sur la corniche. Ce bâtiment moderne et climatisé offre une expérience muséale radicalement différente de celle du Caire, présentant une collection soigneusement sélectionnée plutôt qu'une accumulation massive d'objets.
La salle dite de "la cachette" constitue l'un des espaces les plus remarquables du musée. Elle renferme d'exceptionnelles découvertes faites en janvier 1989 dans l'enceinte du temple de Louxor.
Ces statues, enfouies à seulement un mètre cinquante sous la surface foulée quotidiennement par des milliers de visiteurs, se distinguent par leur état de conservation extraordinaire : deux statues en granit noir d'Horemheb, une représentation d'Aménophis III en quartzite, ainsi que des figurations d'Amon et Mout.
Par ailleurs, une nouvelle salle présente les momies des fondateurs des XVIIIe et XIXe dynasties, notamment celle d'Ahmôsis Ier et celle supposée de Ramsès Ier. Les visiteurs peuvent également admirer une impressionnante fresque composée de 280 Talatates, blocs de pierre peints datant de la période Armaniènne, qui permettent d'observer Akhenaton et Néfertiti.
Ouvert de 9h à 14h puis de 17h à 20h tous les jours, le musée offre une exploration calme et tranquille qui nécessite environ une à deux heures pour être pleinement appréciée.
Situé également sur la corniche du Nil, le musée de la momification a été inauguré par le président Hosni Moubarak en 1997. Son objectif principal est d'informer les visiteurs sur les anciennes techniques de momification que les Égyptiens appliquaient non seulement aux humains mais aussi à diverses espèces animales.
Le musée est structuré en deux parties distinctes. La première comprend une rampe ornée de tableaux illustrant les papyrus d'Ani et de Hennefer, ainsi que le détail des étapes de la momification, de la mort à l'enterrement.
La seconde partie expose une soixantaine de pièces regroupées autour de onze thématiques, notamment les dieux de l'Égypte ancienne, les matériaux d'embaumement, les outils utilisés, les vases canopes et des animaux momifiés.
Parmi les pièces maîtresses figure la momie de Masaharti, grand prêtre de la XXIe dynastie, dont le visage peint à l'ocre rouge et le doigt du milieu de la main droite portant encore son couvre-doigt en or témoignent du haut niveau de l'art de la momification à cette époque.
Le complexe religieux de Karnak représente le plus grand ensemble religieux de l'Antiquité. Construit et développé sur plus de 2000 ans par des pharaons successifs, de Sésostris Ier jusqu'à l'époque ptolémaïque, il s'étend sur plus de 2 km². Temple le plus important de la XVIIIe dynastie, il était consacré à la triade thébaine dirigée par le dieu Amon-Rê.
La salle hypostyle constitue sans doute la partie la plus impressionnante du site, avec ses 134 colonnes réparties sur plus de 5000 m². Les douze colonnes centrales, plus larges, soutenaient autrefois le toit à 23 mètres de hauteur.
Quant au temple de Louxor, souvent décrit comme "le plus grand musée en plein air du monde", il était autrefois relié au complexe de Karnak par une allée processionnelle bordée de sphinx longue de trois kilomètres.
Cette voie sacrée, partiellement visible aujourd'hui, était empruntée lors des cérémonies religieuses, notamment pendant la grande fête annuelle d'Opet.
À l'entrée du temple de Louxor se dresse un obélisque monumental, dont le jumeau orne aujourd'hui la place de la Concorde à Paris. Offert à la France en 1830, seul le premier fut transporté en Europe en raison des difficultés techniques liées au déplacement de telles structures.
À la frontière entre l'Égypte et le Soudan, Assouan représente le carrefour culturel où l'histoire égyptienne rencontre celle de la Nubie, région dont une grande partie fut engloutie par les eaux lors de la construction du barrage d'Assouan.
Inauguré en 1997 après un appel de l'UNESCO lancé en 1982, le musée de la Nubie à Assouan constitue un lieu de mémoire exceptionnel. S'étendant sur un impressionnant espace de 50 000 m² dont 7 000 m² de bâtiments, cette institution présente l'histoire complète de la civilisation nubienne.
Le musée abrite plus de 3 000 objets précieux répartis sur trois étages. Les collections retracent chronologiquement l'évolution culturelle nubienne depuis la préhistoire jusqu'à l'époque islamique. Parmi les pièces remarquables figurent des statues de souverains nubiens comme le pharaon Taharqo de la 25e dynastie, des momies de béliers sacrés, et des artefacts du palais-forteresse d'Ibrim.
La visite s'effectue selon un parcours chronologique bien organisé, permettant d'appréhender les différentes périodes nubiennes. Le jardin extérieur de 43 000 m² abrite également une partie de l'exposition, avec notamment une caverne reconstituée et un village nubien traditionnel.
Entre 1960 et 1980, l'UNESCO mena une campagne internationale extraordinaire pour sauver les monuments nubiens menacés par la montée des eaux suite à la construction du haut barrage d'Assouan. Cette initiative sans précédent mobilisa 30 pays pour préserver le patrimoine de cette région.
Les temples d'Abou Simbel, taillés dans la roche sous Ramsès II, constituent l'exemple le plus spectaculaire de ce sauvetage. Découpés bloc par bloc, ils furent déplacés 60 mètres plus haut que leur emplacement d'origine. Le temple de Philae, sanctuaire ptolémaïque dédié à la déesse Isis, fut également démonté et reconstruit sur l'île voisine d'Agilkia.
D'autres temples importants furent sauvés, notamment ceux d'Amada, Derr, Ouadi es-Seboua, Dakka, Maharraqa et Kalabsha. Cette opération grandiose illustre parfaitement l'importance accordée à la préservation du patrimoine mondial.
Située au milieu du Nil à Assouan, l'île Éléphantine constitue un site archéologique majeur qui abritait autrefois une cité commerciale pharaonique nommée Swenet. On y découvre notamment les vestiges du temple de Khnoum, dieu de l'inondation représenté avec une tête de bélier.
Le musée d'Assouan, installé sur l'île depuis 1912, présente des collections exceptionnelles de poteries, momies, armes et ustensiles. Certains objets proviennent des fouilles menées par l'Institut archéologique allemand, dont un bélier momifié dédié à Khnoum et un rare calendrier éléphantin datant du règne de Thoutmosis III.
L'île abrite également un nilomètre antique, instrument permettant de mesurer le niveau du Nil grâce à des escaliers taillés dans la roche et marqués de chiffres arabes, romains et pharaoniques, témoignage de l'importance du fleuve dans la vie quotidienne des anciens Égyptiens.
Au-delà des grandes institutions muséales, l'Égypte recèle des trésors cachés qui méritent le détour pour les passionnés d'histoire ancienne désireux d'explorer des aspects moins connus de la civilisation égyptienne.
Inauguré en avril 2006 après plus de dix ans de travaux, le musée Imhotep rend hommage au célèbre architecte de la pyramide à degrés du roi Djéser. Voulu par l'égyptologue français Jean-Philippe Lauer qui consacra sa vie au site, ce musée abrite environ 250 expositions précieuses réparties dans six salles principales Une galerie spéciale porte d'ailleurs le nom de Lauer, exposant ses objets personnels dont son appareil photo et son chapeau emblématique.
Parmi les pièces remarquables figurent la statue en bronze d'Imhotep tenant un papyrus et celle du roi Djéser en calcaire. La collection comprend également des masques de momies colorés, 60 conteneurs en albâtre et 16 statues remontant à l'Ancien Empire. Fermé pendant un an pour rénovation, le musée a rouvert récemment, présentant notamment la momie du roi Merenre, considérée comme la plus ancienne momie royale de l'histoire.
Ce musée en plein air constitue l'unique vestige de Memphis, ancienne capitale de l'Égypte. Son attraction principale est l'imposante statue de Ramsès II, taillée dans un bloc de calcaire très fin. Bien qu'il lui manque une partie des jambes, ce colosse mesure 13 mètres et présente des détails remarquablement préservés.
Les visiteurs peuvent également admirer un sphinx d'environ 8 mètres de longueur. La plupart des artefacts exposés datent du Nouvel Empire et la visite complète prend environ 45 minutes. Le musée est ouvert tous les jours de 8h à 16h pour une entrée modique de 80 livres égyptiennes.
Dans l'oasis de Bahareyya, l'artiste bédouin Mahmoud Eed a créé un petit musée présentant des objets d'artisanat traditionnel. Inspiré par l'artiste Badr de Sarafra, il façonne l'argile pour représenter la vie quotidienne dans l'oasis à travers des figurines naïves. Des dioramas illustrant la région complètent cette collection modeste.
La visite est gratuite et ne prend pas plus de 10 minutes, mais constitue une charmante immersion dans la culture locale. Les visiteurs peuvent également y découvrir des bijoux en argent fabriqués main, parfaits comme souvenirs authentiques.
Pour optimiser pleinement les visites des musées égyptiens, une planification minutieuse s'avère indispensable. Voici les conseils essentiels pour profiter au maximum de ces trésors culturels.
La période idéale pour découvrir les musées égyptiens s'étend d'octobre à avril, lorsque les températures sont plus clémentes. L'hiver (décembre à février) offre particulièrement un climat idéal avec des températures diurnes entre 15°C et 20°C, parfait pour explorer les sites culturels du Caire. En revanche, l'été égyptien (juin-août) peut s'avérer extrêmement chaud.
Pour éviter les foules, privilégiez les jours de semaine (dimanche à jeudi) plutôt que les week-ends. Les matinées permettent généralement une visite plus tranquille, tandis que les fins d'après-midi offrent parfois des vues spectaculaires, notamment au Grand Musée Égyptien où le coucher du soleil sur les pyramides crée un tableau inoubliable.
Plusieurs formules avantageuses existent pour les visiteurs souhaitant explorer plusieurs sites. Des billets combinés pour le Grand Musée Égyptien et les pyramides de Gizeh sont disponibles, incluant l'accès au Grand Sphinx et aux temples environnants.
Pour le Grand Musée Égyptien, les tarifs varient selon la nationalité : 1200 livres égyptiennes (22€) pour les adultes étrangers, 750 livres (13€) pour les étudiants, et 200 livres (3,5€) pour les enfants de 6 à 15 ans. Les billets peuvent être achetés sur place, mais l'achat en ligne est vivement recommandé pour éviter les files d'attente.
La préservation des trésors millénaires nécessite le respect de certaines règles strictes. Tout d'abord, la photographie au flash est généralement interdite dans les musées pour protéger les artefacts sensibles à la lumière. Par ailleurs, les grands sacs et valises doivent être déposés aux consignes.
Il est formellement interdit de toucher les objets exposés ou de s'appuyer sur les vitrines. Même les objets en pierre apparemment robustes sont vulnérables - l'huile naturelle des mains peut progressivement décomposer les matériaux. En outre, la nourriture, les boissons, les bâtons de selfie et les trépieds sont généralement prohibés dans les espaces d'exposition.
Enfin, l'utilisation commerciale des photos et vidéos est interdite sans autorisation écrite préalable, et la diffusion en direct depuis les musées n'est pas autorisée.
En définitive, l'Égypte offre un patrimoine muséal d'une richesse incomparable qui témoigne de plusieurs millénaires de civilisation. Du majestueux Grand Musée Égyptien aux joyaux cachés comme le musée Imhotep à Saqqarah, chaque institution raconte un chapitre unique de l'histoire égyptienne. Cette diversité permet aux visiteurs d'explorer non seulement l'époque pharaonique, mais également les périodes copte et nubienne qui ont façonné l'identité culturelle du pays.
Sans aucun doute, l'expérience de ces musées surpasse largement celle des livres d'histoire. Face au masque funéraire de Toutânkhamon ou aux statues colossales de Ramsès II, les visiteurs ressentent une connexion directe avec l'histoire ancienne. Par ailleurs, la mise en valeur constante de ces trésors archéologiques, notamment avec l'ouverture progressive du GEM, démontre l'engagement continu de l'Égypte pour préserver son héritage.
Ainsi, une préparation minutieuse s'avère essentielle pour apprécier pleinement ces institutions. Le choix judicieux de la saison (préférablement entre octobre et avril), l'achat anticipé des billets combinés et le respect des règles de conservation garantissent une expérience enrichissante. Les matinées en semaine offrent généralement la tranquillité nécessaire pour contempler ces trésors millénaires dans les meilleures conditions.
Finalement, ces musées égyptiens représentent bien plus que de simples collections d'objets anciens. Ils constituent les gardiens d'une civilisation qui continue de fasciner l'humanité entière et méritent amplement leur place parmi les destinations culturelles les plus significatives du monde. La visite de ces sanctuaires du savoir ne se résume pas à un simple voyage géographique, mais s'apparente davantage à une traversée temporelle vers les origines mêmes de notre civilisation.
Q1. Quel est le plus grand musée d'Égypte ?
Le Grand Musée Égyptien (GEM) près des pyramides de Gizeh est le plus grand musée d'Égypte. Avec une superficie de 50 hectares, il est destiné à devenir le plus grand musée archéologique du monde, abritant plus de 100 000 artefacts égyptiens.
Q2. Quand est la meilleure période pour visiter les musées en Égypte ?
La meilleure période pour visiter les musées égyptiens est d'octobre à avril, lorsque les températures sont plus clémentes. L'hiver (décembre à février) est particulièrement agréable avec des températures diurnes entre 15°C et 20°C, idéales pour explorer les sites culturels.
Q3. Quels sont les musées incontournables au Caire ?
Au Caire, les musées incontournables sont le musée égyptien de la place Tahrir, le Grand Musée Égyptien (GEM), le musée copte et le Musée National de la Civilisation Égyptienne (NMEC). Chacun offre une perspective unique sur l'histoire millénaire de l'Égypte.
Q4. Que peut-on voir au musée de Louxor ?
Le musée de Louxor présente une collection soigneusement sélectionnée d'artefacts, dont la salle de "la cachette" avec des statues exceptionnellement bien conservées. On y trouve également des momies royales et une impressionnante fresque composée de 280 Talatates datant de la période Armaniènne.
Q5. Existe-t-il des billets combinés pour visiter plusieurs sites ?
Oui, il existe des billets combinés pour visiter plusieurs sites. Par exemple, des formules incluent l'accès au Grand Musée Égyptien et aux pyramides de Gizeh, comprenant également l'entrée au Grand Sphinx et aux temples environnants. Ces options peuvent offrir un meilleur rapport qualité-prix pour les visiteurs.
Vous aimerez aussi