L'Égypte, avec ses nombreuses villes à visiter, abrite l'unique merveille du monde antique encore debout : la Grande Pyramide de Gizeh qui s'élève majestueusement à 136 mètres de hauteur depuis 2560 av. J.-C. Que visiter en Égypte ? Cette question trouve de multiples réponses dans un pays où chaque ville révèle des trésors millénaires.
Louxor, souvent désignée comme "le plus grand musée à ciel ouvert du monde", fascine avec sa Vallée des Rois qui renferme 63 tombeaux, dont celui du célèbre Toutânkhamon découvert en 1922. Parallèlement, le temple de Karnak impressionne par sa salle hypostyle aux 134 colonnes massives, fruit d'une construction étalée sur plus de 2000 ans.
Les villes d'Égypte ne cessent d'étonner par leurs prouesses architecturales et historiques. À voir en Égypte également, les temples d'Abou Simbel avec leurs statues colossales de Ramsès II hautes de 20 mètres, qui témoignent d'un exploit d'ingénierie remarquable : leur déplacement complet dans les années 1960 pour les sauver des eaux du barrage d'Assouan.
D'ailleurs, Alexandrie, fondée par Alexandre le Grand en 331 av. J.-C., était autrefois le site du célèbre Phare d'Alexandrie. Aujourd'hui, son héritage se poursuit notamment à travers le Musée égyptien du Caire qui abrite plus de 150 000 artefacts, y compris des momies et les trésors de la tombe de Toutânkhamon. Ce voyage à travers les plus belles villes d'Égypte nous révélera les secrets de temples millénaires qui ont résisté à l'épreuve du temps.
Le Caire, capitale égyptienne millénaire, constitue la première étape incontournable pour tout voyageur souhaitant explorer les merveilles de l'ancienne civilisation pharaonique. Située stratégiquement à la croisée des routes commerciales entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, cette ville en Égypte a prospéré au fil des siècles pour devenir un centre économique, politique et culturel d'importance mondiale.
Au cœur du Caire moderne, sur la place Tahrir, le musée égyptien impressionne par son architecture néoclassique et ses collections exceptionnelles. Inauguré en 1902, cet édifice abrite plus de 160 000 objets exposés, faisant de lui l'un des plus grands musées entièrement consacrés à l'Antiquité égyptienne.
La pièce maîtresse de l'établissement reste incontestablement le trésor de Toutânkhamon, avec son célèbre masque funéraire en or massif.
La salle des momies royales mérite une attention particulière, exposant vingt-sept pharaons dont les illustres Ramsès II et Thoutmôsis III.
Par ailleurs, les visiteurs découvriront avec fascination la salle dédiée à Akhenaton, pharaon qui consacra sa vie au dieu Aton, ainsi que la salle des tombeaux royaux de Tanis ouverte en 1998. Cependant, l'édification du nouveau Grand Musée Égyptien à Gizeh, prévu pour une ouverture officielle en juillet 2025, entraîne actuellement une redistribution des chefs-d'œuvre entre les deux institutions.
À seulement trente minutes du centre-ville, le plateau de Gizeh dévoile les seules merveilles du monde antique encore debout. Âgées de plus de 4 500 ans, ces imposantes sépultures royales dominent majestueusement l'horizon. La pyramide de Khéops (ou Khufu), la plus grande du monde, s'élève à 139 mètres de hauteur et s'étend sur 230 mètres de largeur. Elle est composée de plus d'un million de blocs de pierre pesant chacun plus d'une tonne.
Le complexe comprend trois pyramides principales : Khéops, Khéphren et Mykérinos, formant ensemble un vaste site funéraire qui mérite au moins trois heures de visite. À proximité immédiate se dresse le Grand Sphinx, sculpture monolithique colossale au corps de lion et à la tête humaine. Cette statue, créée vers 2500 av. J.-C. pour le pharaon Khafre, mesure 73 mètres de long et 20 mètres de haut, symbolisant l'union de la force et de l'intelligence pour les anciens Égyptiens.
Malgré des millénaires d'exploration, les pyramides de Gizeh continuent de révéler leurs mystères. En 2016 et 2017, le projet ScanPyramids a identifié plusieurs cavités secrètes grâce à des technologies de pointe. Plus récemment, les chercheurs ont confirmé l'existence d'un couloir de 9 mètres de long et plus de 2 mètres de large dans la Grande Pyramide, découvert grâce à la tomographie muonique.
En outre, des fouilles dans la zone du cimetière ouest de Gizeh ont mis au jour une structure souterraine en forme de L mesurant 15 mètres de long sur 10 mètres de large, située à seulement 2 mètres sous la surface. Plus profondément encore, une seconde structure de 10 mètres de côté a été détectée, atteignant entre 3,5 et 10 mètres de profondeur. Ces découvertes suggèrent que le sous-sol du plateau pourrait abriter des structures archéologiques bien plus vastes, encore inexplorées.
Ainsi, 4 500 ans après leur construction, les pyramides de Gizeh, quelle ville visiter en Égypte plus emblématique que celle qui les abrite, continuent de fasciner archéologues et visiteurs du monde entier, promettant encore de nombreuses découvertes pour les générations futures.
Surnommée « la ville aux cent portes » par les anciens, Louxor représente sans doute la plus belle ville d'Égypte pour les passionnés d'histoire. Ancienne Thèbes, capitale du Nouvel Empire égyptien (1539-1075 av. J.-C.), cette cité millénaire sur les rives du Nil abrite des trésors archéologiques d'une richesse inégalée, faisant d'elle un musée à ciel ouvert exceptionnel.
Véritable ville sacrée, le temple de Karnak constitue le plus grand ensemble religieux jamais construit dans l'Antiquité. Son enceinte imposante s'étend sur un périmètre de plus de 2 400 mètres. La construction de ce colossal monument s'est étalée entre 2 200 et 360 av. J.-C., chaque pharaon ajoutant sa contribution pour honorer le dieu Amon.
La salle hypostyle demeure l'élément le plus spectaculaire du complexe. S'étendant sur plus de 5 000 m², elle comporte 134 colonnes monumentales. Les douze colonnes centrales, particulièrement impressionnantes, s'élèvent à 23 mètres de hauteur. Par ailleurs, l'entrée du temple est flanquée de quarante sphinx à tête de bélier qui marquent le début de l'avenue des sphinx reliant Karnak au temple de Louxor.
Le site connut son apogée pendant le Nouvel Empire, notamment sous les règnes d'Hatchepsout, Thoutmosis III, Séthi Ier et Ramsès II. La reine Hatchepsout y fit construire des chambres d'offrandes, un sanctuaire pour la barque sacrée et deux obélisques de granit rose d'Assouan. Néanmoins, Thoutmosis III tenta d'effacer son souvenir en enfermant ses obélisques dans un caisson de grès.
Sur la rive occidentale du Nil, la Vallée des Rois abrite les tombeaux des souverains du Nouvel Empire égyptien. Pendant cette période, la vallée devint la nécropole royale des pharaons tels que Toutankhamon, Séthi Ier et Ramsès II, ainsi que des reines et hauts dignitaires des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties.
Les tombes souterraines témoignent de préparations méticuleuses pour l'au-delà. En effet, les sépultures étaient garnies de tous les biens matériels dont un souverain pouvait avoir besoin dans sa vie éternelle. On y trouvait des meubles, des vêtements, des bijoux, mais également de la nourriture, des boissons et même des animaux domestiques comme des chiens de chasse, des babouins et des gazelles.
Malgré des siècles d'exploration, la vallée continue de révéler ses secrets. En 2005, l'archéologue Otto Schaden découvrit la première tombe inconnue depuis celle de Toutankhamon : KV 63. Certains experts estiment qu'au moins une tombe royale reste encore à découvrir, notamment celle de Ramsès VIII.
De plus, des phénomènes naturels comme les crues soudaines ont enseveli certaines entrées sous des mètres de sédiments, protégeant ainsi involontairement ces sépultures des pillards.
Chef-d'œuvre architectural du règne d'Hatchepsout, ce temple funéraire est le mieux conservé de Deir el-Bahari. Sa construction s'étala sur environ quinze ans, de l'an 7 à l'an 22 du règne de cette reine exceptionnelle. L'intendant Sénènmout en est considéré comme l'architecte principal.
Ce monument se distingue des temples classiques par son architecture unique organisée en trois terrasses reliées par des rampes. Cette conception en terrasses imbriquées avec des colonnades de chaque côté crée un effet visuel saisissant, s'intégrant parfaitement au paysage environnant.
La première terrasse présente des reliefs montrant le transport et l'érection de deux obélisques dans le temple de Karnak. La deuxième comprend la salle de Pount, illustrant une expédition commerciale vers ce pays lointain, et la salle de naissance représentant l'origine divine d'Hatchepsout. Sur le troisième niveau, la chapelle principale dédiée à Amon constitue le plus grand sanctuaire du temple.
Après des siècles d'abandon, le temple a fait l'objet d'importantes campagnes de restauration. Les premiers travaux furent menés par Auguste Mariette au XIXe siècle, puis poursuivis par Édouard Naville entre 1893 et 1906. Depuis 1961, le Centre polonais d'archéologie méditerranéenne mène d'importants travaux de restauration en collaboration avec le Conseil suprême des Antiquités égyptiennes.
Ainsi, Louxor demeure une ville à visiter en Égypte absolument incontournable pour quiconque souhaite comprendre la grandeur et le génie de la civilisation pharaonique.
Aux confins méridionaux de l'Égypte, Assouan séduit par son atmosphère paisible et sa position stratégique sur le Nil. Cette ville à visiter en Égypte offre une perspective unique sur la sauvegarde d'un patrimoine menacé et les cultures anciennes qui bordent le fleuve nourricier.
Dédié à la déesse Isis, le temple de Philae représente l'un des joyaux architecturaux de l'époque gréco-romaine. Face à la menace d'immersion définitive sous près de 50 mètres d'eau après la construction du haut barrage d'Assouan, ce monument a bénéficié d'une opération de sauvetage sans précédent. Entre 1974 et 1976, le temple fut entièrement démonté pierre par pierre puis reconstruit sur l'île voisine d'Agilkia, spécialement remodelée pour reproduire le relief de l'île originale.
Ce déplacement spectaculaire, orchestré par l'UNESCO et financé par vingt-trois États à hauteur de quinze millions de dollars, a nécessité un travail minutieux. D'abord, un batardeau a été construit autour de l'île, puis les ruines ont été photographiées en stéréoscopie avant d'être découpées et transportées par barges.
Ce sauvetage témoigne de la mobilisation internationale pour préserver ce sanctuaire qui resta longtemps un centre religieux important, transformé en église chrétienne au VIe siècle.
La découverte d'Assouan passe inévitablement par une excursion en felouque, embarcation traditionnelle à voile qui glisse paisiblement sur les eaux du Nil. Cette promenade d'environ une heure offre des panoramas exceptionnels sur les rives et permet d'accéder à l'île Éléphantine, frontière naturelle historique entre l'Égypte et la Nubie.
L'île abrite le temple de Khnoum, dieu contrôlant les crues, où se trouve l'un des trois nilomètres les plus importants du pays, instrument antique qui permettait de mesurer la montée des eaux du fleuve et d'anticiper les récoltes.
À proximité d'Assouan, les villages nubiens comme Gharb Soheil constituent un voyage dans le passé. Ces communautés, dont une partie importante de l'histoire a été submergée sous les eaux du lac Nasser, se distinguent par leurs maisons blanchies à la chaux ornées de peintures aux couleurs vives.
Le peuple nubien, reconnaissable à sa peau foncée et ses yeux souvent clairs, possède une histoire riche. Tantôt dominés, tantôt conquérants comme lorsqu'ils établirent la dynastie des "pharaons noirs" vers 712 av. J.-C., les Nubiens ont su préserver leur culture unique malgré les bouleversements historiques.
Une visite dans ces villages permet de découvrir l'artisanat local, de déguster le thé traditionnel et d'apprécier l'hospitalité légendaire de ce peuple dont l'identité se partage aujourd'hui entre l'Égypte et le Soudan.
Fondée par Alexandre le Grand en 331 av. J.-C., Alexandrie se distingue des autres villes d'Égypte par son riche héritage gréco-romain. Cette cité méditerranéenne, jadis centre intellectuel du monde antique, continue de révéler des trésors archéologiques fascinants.
Inaugurée en 2002, la Bibliotheca Alexandrina rend hommage à la légendaire bibliothèque antique. Cette institution moderne impressionne avec sa plus grande salle de lecture du monde s'étendant sur 20 000 mètres carrés. Répartie sur onze étages, dont quatre sous le niveau de la mer, elle offre 2 000 places assises et 180 salles d'étude.
Son architecture audacieuse se caractérise par un toit de verre incliné de 32 mètres de haut et 160 mètres de diamètre, rappelant un cadran solaire tourné vers la mer. Les murs en granit gris d'Assouan sont sculptés de caractères issus de 120 écritures différentes. Outre sa fonction de bibliothèque, le complexe abrite quatre musées, quatre galeries d'art et un planétarium.
Ces catacombes constituent le plus grand site funéraire romain d'Égypte. Découvertes accidentellement en 1900 lorsqu'un âne tomba dans un puits d'accès, elles témoignent d'un fascinant syncrétisme culturel. Construites au IIe siècle apr. J.-C. et utilisées jusqu'au IVe siècle, elles mêlent influences égyptiennes, grecques et romaines.
Les trois niveaux creusés dans la roche comprennent un triclinium où les familles célébraient des banquets funéraires, ainsi qu'une chambre centrale comportant 91 niches pour les momies. Les décorations présentent des statues au corps égyptien mais aux vêtements et coiffures romains.
Édifié entre 1477 et 1479 par le sultan mamelouk Qaitbay, ce fort occupe l'emplacement exact de l'ancien phare d'Alexandrie, détruit par un tremblement de terre en 1303. Cette forteresse défensive, construite pour protéger la ville contre l'Empire ottoman, illustre parfaitement l'architecture militaire mamelouke.
Des fouilles sous-marines menées depuis 1994 ont révélé plus de 3 000 blocs architecturaux, vestiges de l'ancien phare qui s'élevait entre 110 et 135 mètres de hauteur. Parmi ces découvertes figurent des fragments de colonnes, des sphinx et des obélisques, certains portant les cartouches de Ramsès II et Séthi Ier.
Alexandrie, ville à visiter en Égypte pour son identité unique, offre ainsi une immersion dans son passé cosmopolite où se croisent influences pharaoniques, grecques et romaines.
Situé à 280 kilomètres au sud d'Assouan sur les rives du lac Nasser, le complexe d'Abou Simbel représente l'apogée de l'architecture monumentale de l'ancienne Égypte. Construit par Ramsès II vers 1260 av. J.-C. pour commémorer sa victoire à la bataille de Qadesh, ce site exceptionnel témoigne de la grandeur pharaonique face au désert nubien.
Face à la montée des eaux du lac Nasser suite à la construction du barrage d'Assouan dans les années 1960, ces chefs-d'œuvre risquaient d'être engloutis à jamais. Ainsi, l'UNESCO lança une opération de sauvetage sans précédent. Entre 1964 et 1968, les temples furent minutieusement découpés en 1042 blocs pesant chacun entre 10 et 30 tonnes.
Ce travail colossal mobilisa plus de 3000 spécialistes venus d'une trentaine de pays. Les monuments furent déplacés 65 mètres plus haut et 200 mètres en retrait du fleuve. Le coût de cette prouesse technique atteignit environ 40 millions de dollars américains à l'époque, soit l'équivalent de 300 millions de dollars actuels.
Le grand temple présente une caractéristique extraordinaire : deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, les rayons du soleil levant pénètrent jusqu'au sanctuaire pour illuminer les statues divines. Ce phénomène débute à 6h53 et dure environ 20 minutes.
De façon remarquable, la lumière éclaire successivement la statue d'Amon, puis celle de Ramsès II déifié, tandis que Ptah, divinité des ténèbres, reste délibérément dans l'ombre. Cependant, depuis le déplacement, ce spectacle se produit avec un décalage de deux jours (23 février et 23 octobre).
Pour apprécier pleinement cette ville à visiter en Égypte, l'idéal est d'arriver à l'aube. Les premières lueurs du jour donnent aux temples une teinte dorée spectaculaire. Par ailleurs, le spectacle son et lumière projeté en soirée compte parmi les plus réussis du pays.
La façade impressionnante du grand temple, ornée de quatre colosses assis de Ramsès II mesurant chacun 20 mètres de hauteur, prend alors une dimension encore plus majestueuse.
Le petit temple dédié à Néfertari, première épouse du pharaon, mérite également l'attention des visiteurs. Fait remarquable, c'est l'un des rares endroits où la femme du pharaon est représentée de la même grandeur que son époux, témoignant de l'importance qu'accordait Ramsès II à sa reine favorite.
L'Égypte, avec ses monuments millénaires et ses cités historiques, représente indéniablement un témoignage exceptionnel du génie humain. Au fil de notre exploration, chaque ville à visiter en Égypte nous a révélé ses particularités fascinantes. Le Caire nous a dévoilé ses pyramides majestueuses qui, malgré des millénaires d'études, continuent de livrer leurs secrets aux archéologues. Louxor, quant à elle, s'est imposée comme un véritable musée à ciel ouvert avec ses temples imposants et sa Vallée des Rois aux tombeaux richement décorés.
Plus au sud, Assouan nous a offert une perspective unique sur la préservation du patrimoine face aux défis modernes. D'ailleurs, le sauvetage du temple de Philae illustre parfaitement la détermination internationale à protéger ces trésors inestimables. Alexandrie, pour sa part, se distingue par son héritage cosmopolite où se mêlent influences égyptiennes, grecques et romaines, tandis qu'Abou Simbel impressionne par ses temples colossaux et leur déplacement titanesque.
Au-delà des monuments spectaculaires, c'est l'histoire d'une civilisation exceptionnelle qui se raconte à travers ces pierres anciennes. Sans doute, la grandeur de l'Égypte antique réside tant dans ses prouesses architecturales que dans sa capacité à transcender le temps.
Les découvertes récentes, comme les nouvelles chambres secrètes de la Grande Pyramide ou les tombes encore inexplorées de la Vallée des Rois, prouvent que l'Égypte n'a pas fini de nous surprendre.
Ainsi, voyager à travers les villes d'Égypte permet non seulement d'admirer des merveilles archéologiques, mais également de comprendre l'évolution d'une civilisation qui a influencé l'humanité tout entière. Finalement, ces temples millénaires, témoins silencieux de l'histoire, nous rappellent que malgré les siècles écoulés, le génie des bâtisseurs de l'Égypte antique continue de fasciner et d'inspirer les générations actuelles et futures.
Q1. Quelle est la ville égyptienne la plus célèbre pour ses temples antiques ?
Louxor est considérée comme la ville la plus célèbre d'Égypte pour ses temples antiques. Surnommée "la ville aux cent portes", elle abrite des monuments exceptionnels comme le temple de Karnak et le temple de Louxor, ainsi que la Vallée des Rois sur la rive ouest du Nil.
Q2. Quels sont les sites incontournables à visiter en Égypte ?
Les sites incontournables en Égypte incluent les pyramides de Gizeh au Caire, les temples de Louxor et Karnak, la Vallée des Rois, le temple d'Abou Simbel, la ville d'Alexandrie avec sa nouvelle bibliothèque, et Assouan avec le temple de Philae et l'île Éléphantine.
Q3. Quel phénomène unique peut-on observer au temple d'Abou Simbel ?
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, un "miracle solaire" se produit à Abou Simbel. Les rayons du soleil levant pénètrent jusqu'au sanctuaire du grand temple, illuminant successivement les statues d'Amon et de Ramsès II, tandis que celle de Ptah reste dans l'ombre.
Q4. Quelle prouesse technique a permis de sauver les temples d'Abou Simbel ?
Face à la montée des eaux du lac Nasser dans les années 1960, les temples d'Abou Simbel ont été entièrement démontés et reconstruits 65 mètres plus haut et 200 mètres en retrait. Cette opération de sauvetage, menée par l'UNESCO, a mobilisé des experts du monde entier pendant quatre ans.
Q5. Que peut-on découvrir dans les villages nubiens près d'Assouan ?
Les villages nubiens comme Gharb Soheil offrent un aperçu unique de la culture ancestrale nubienne. On y découvre des maisons colorées, l'artisanat local, la cuisine traditionnelle et l'hospitalité légendaire de ce peuple dont l'histoire a été en partie submergée par la création du lac Nasser.
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