Émergeant des sables nubiens comme un mirage devenu réalité, le lac Nasser figure parmi les plus vastes réservoirs artificiels de la planète.
Cette étendue aquatique monumentale déploie ses eaux sur près de 550 kilomètres de longueur, atteignant parfois 35 kilomètres de largeur.
Ses 5250 kilomètres carrés de superficie dissimulent des vestiges archéologiques d'une valeur inestimable, témoins silencieux d'une civilisation plusieurs fois millénaire.
L'édification du haut barrage d'Assouan a donné naissance à cette merveille hydraulique, mobilisant un volume de matériaux équivalent à dix-sept fois celui de la Grande Pyramide de Gizeh.
Cette prouesse d'ingénierie a métamorphosé le paysage agricole égyptien, permettant aux fellahs de récolter trois fois par an là où une seule moisson était possible auparavant.
Cependant, la véritable richesse du lac Nasser réside dans les sanctuaires antiques préservés de l'engloutissement.
L'extraordinaire campagne internationale de sauvetage a permis de soustraire aux eaux montantes vingt-deux temples sur les vingt-quatre menacés.
Votre périple sur ces eaux tranquilles vous mènera vers des sites archéologiques préservés de l'affluence touristique, révélant un écosystème remarquable épanoui au cœur du désert, tout en vous contant l'épopée fascinante de ce projet pharaonique qui osa défier les divinités nilotiques.
Ce guide vous ouvre les portes des plus beaux secrets que recèle cette merveille égyptienne, joyau méconnu du patrimoine mondial.
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L'épopée du lac Nasser débute avec une ambition pharaonique destinée à redéfinir l'Égypte contemporaine.
Cette œuvre colossale transcende sa fonction de simple réservoir hydraulique pour devenir le symbole tangible d'une nation affirmant sa souveraineté face aux puissances étrangères.
L'année 1954 marque un tournant décisif lorsque le gouvernement égyptien conçoit l'édification d'un nouveau barrage sur le Nil, destiné à supplanter l'ouvrage britannique de 1902.
Le chantier s'ouvre officiellement le 9 janvier 1960, s'étalant sur une décennie d'efforts soutenus.
Cette entreprise titanesque mobilise pas moins de 36 000 ouvriers égyptiens, épaulés par plus de 2 000 experts soviétiques.
Les dimensions du haut barrage d'Assouan forcent l'admiration : 111 mètres d'élévation, 3 800 mètres d'extension et une assise de 980 mètres d'épaisseur.
Érigé sept kilomètres en amont de son prédécesseur britannique, il mobilise un volume colossal de 42,7 millions de mètres cubes de matériaux.
Cette construction s'accompagne d'une véritable bataille diplomatique.
Les États-Unis et le Royaume-Uni s'étaient initialement engagés à financer le projet à hauteur de 270 millions de dollars.
Toutefois, leur désistement en juillet 1956, orchestré notamment par le lobby cotonnier américain redoutant la concurrence égyptienne, déclenche une riposte de Nasser qui nationalise le canal de Suez, provoquant une crise internationale d'ampleur.
Gamal Abdel Nasser, accédant au poste de Premier ministre en 1954, demeure l'âme véritable de cette entreprise.
À ses yeux, le barrage dépasse largement sa dimension technique pour incarner l'aspiration égyptienne à l'indépendance vis-à-vis des puissances occidentales et sa quête d'autonomie agricole et énergétique.
Suite au retrait des financements occidentaux, Nasser trouve en l'Union soviétique un partenaire disposé à couvrir 40% des coûts.
L'Égypte assume le solde par le biais d'échanges commerciaux, principalement des exportations cotonnières.
Cette alliance culmine le 14 mai 1964, lorsque Nasser et Nikita Khrouchtchev président conjointement à la mise en eau du barrage.
L'ouvrage acquiert rapidement une dimension symbolique comparable aux monuments pharaoniques.
Nasser le proclame la réalisation des rêves du peuple égyptien en vue de dompter les eaux du Nil.
Malheureusement, le leader ne témoin pas de l'achèvement de son œuvre, disparaissant trois mois avant l'inauguration officielle du 15 janvier 1971.
L'inondation progressive du barrage engendre le lac Nasser, étendue aquatique monumentale de 500 kilomètres entre l'Égypte et le Soudan.
Sa largeur oscille entre 5 et 35 kilomètres, couvrant une superficie totale de 6 216 kilomètres carrés, dont 5 250 en territoire égyptien.
Cette réserve artificielle accumule 162 milliards de mètres cubes d'eau au cœur du désert de Haute-Égypte, capable de retenir annuellement plus de 160 milliards de mètres cubes.
Cette capacité permet de réguler le débit nilotique, préservant l'Égypte des crues destructrices et des périodes d'étiage.
Cependant, cette création exige des sacrifices considérables.
La montée des eaux contraint au démontage et au déplacement de plusieurs sites archéologiques nubiens.
Parallèlement, des centaines de milliers de Nubiens abandonnent leurs terres ancestrales, désormais submergées.
Le lac Nasser constitue aujourd'hui un élément stratégique de l'infrastructure égyptienne et une destination privilégiée pour découvrir les trésors archéologiques préservés le long de ses rives.
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Voguant sur les eaux apaisées du lac Nasser, le voyageur avisé découvre des sanctuaires millénaires arrachés aux flots par une prouesse technique sans égal.
Cette campagne archéologique d'envergure mondiale, menée entre 1961 et 1975, a orchestré le sauvetage de monuments précieux, témoins de la grandeur nubienne.
Établi à cent cinquante kilomètres au sud d'Assouan, le sanctuaire de Wadi es-Seboua tire son appellation de la "Vallée des Lions", évoquant la majestueuse allée de sphinx léonins qui protège son approche.
Ramsès II ordonna son édification entre la trente-cinquième et la cinquantième année de son règne, créant le troisième hémispéos nubien de son règne.
Ce temple semi-rupestre honorait la triade divine composée d'Amon-Rê, Rê-Horakhty et du pharaon lui-même divinisé, servant d'étape sacrée pour la barque divine lors de ses périples nilotiques.
La menace des eaux contraignit les archéologues à démanteler minutieusement l'édifice en 1964, avant de le reconstituer quatre kilomètres plus à l'ouest.
Les abords révèlent le temple de Dakka, œuvre du souverain nubien Arkamani (Ergamène) érigée aux dernières décennies du IIIe siècle avant notre ère.
Les dynasties ptolémaïques et les empereurs romains enrichirent successivement sa décoration, créant un palimpseste architectural unique.
Préservé des eaux entre 1962 et 1968, ce sanctuaire illustre remarquablement la synthèse des traditions égyptiennes, hellénistiques et romaines, offrant un témoignage exceptionnel des échanges culturels antiques.
Dominant ces vestiges par son ancienneté, le temple d'Amada constitue le plus vénérable monument des rives du lac Nasser.
Thoutmôsis III posa ses fondations sous la XVIIIe dynastie, tandis qu'Amenhotep II et Thoutmôsis IV parachevèrent l'œuvre.
Initialement consacré à Horus, il fut ultérieurement dédié à Amon-Rê et Rê-Horakhty.
Son sauvetage demeure un exploit technique remarquable : les ingénieurs français choisirent de préserver l'intégralité de ses peintures et reliefs d'une conservation exceptionnelle en déplaçant l'ensemble monolithique.
Sanglé par des cerclages métalliques, l'édifice parcourut 2,6 kilomètres durant onze années, de 1964 à 1975, pour rejoindre son nouveau site baptisé "La Nouvelle Amada".
Le temple de Derr, seconde création rupestre de Ramsès II, occupait originellement un méandre nilotique aujourd'hui englouti.
Cette architecture troglodytique honorait simultanément le pharaon divinisé et la triade composée d'Amon-Rê, Rê-Horakhty et Ptah.
Sa façade exhibait quatre colosses pharaoniques hauts de plus de cinq mètres, tandis que ses parois intérieures conservent des reliefs d'une qualité exceptionnelle, narrant les rituels divins et les épopées militaires ramessides.
Transplanté en 1964, il demeure un témoin privilégié de l'art architectural égyptien.
Cette collection s'enrichit de la sépulture de Penout, unique hypogée nubien sauvegardé par l'UNESCO.
Contemporaine de Ramsès VI (1156-1149 avant J.-C.) sous la XXe dynastie, elle appartenait à un dignitaire exerçant la charge de "Supérieur des prêtres du temple d'Horus d'Aniba" et l'administration de la Nubie.
Originaire d'Aniba (l'antique Miam), située quarante kilomètres au sud-ouest d'Amada, sa chapelle funéraire fut relocalisée sur le site de la Nouvelle Amada.
Les parois de cette chambre de 5,9 sur 2,7 mètres déploient des scènes d'offrandes divines d'une préservation remarquable, particulièrement celle représentant Penout et son épouse Takha en adoration devant Rê-Horakhty.
Les circuits de navigation traditionnels permettent d'explorer ces merveilles en deux journées, avec une première escale à Wadi El-Seboua, suivie de la découverte du complexe d'Amada et de ses environs.
Surgissant des eaux azurées du lac Nasser tel un phare de l'Antiquité, les temples d'Abou Simbel demeurent l'apogée des merveilles archéologiques arrachées aux flots.
Ces sanctuaires jumeaux, sculptés dans le grès nubien au XIIIe siècle avant notre ère sous l'égide de Ramsès II, incarnent la quintessence de la puissance pharaonique et de l'art égyptien.
La menace imminente de submersion consécutive à l'édification du haut barrage d'Assouan a déclenché une mobilisation planétaire sans précédent.
L'UNESCO orchestre dès 1960 une campagne internationale de préservation des monuments nubiens, constituant la plus vaste opération de sauvetage patrimonial jamais entreprise, fédérant plus de cinquante nations.
Durant quatre années cruciales, de 1964 à 1968, une coalition multinationale d'archéologues et d'ingénieurs a minutieusement sectionné les temples en plus de mille blocs, chacun pesant approximativement trente tonnes.
Ces fragments précieusement numérotés ont été méticuleusement repositionnés soixante-quatre mètres plus haut et deux cents mètres en retrait du fleuve originel.
L'exploit technique culmina avec la reconstitution de l'environnement naturel : une montagne artificielle en béton armé fut érigée puis habillée des vestiges de la colline primitive.
Cette prouesse monumentale nécessita un investissement de quarante millions de dollars de l'époque, équivalant à près de trois cents millions de dollars actuels.
Le 22 septembre 1968 marqua l'inauguration solennelle des temples sur leur site de renaissance.
L'un des prodiges les plus saisissants d'Abou Simbel réside dans l'alignement astronomique bisannuel orchestré par les architectes antiques.
Originellement, les 21 février et 21 octobre, l'aube pénétrait le sanctuaire pour baigner de lumière dorée les effigies d'Amon, de Rê-Horakhty et de Ramsès II divinisé, préservant délibérément de l'obscurité la statue de Ptah, maître des ténèbres.
Aujourd'hui, suite au déplacement, ce ballet céleste s'orchestre les 23 février et 23 octobre, accusant un décalage de quarante centimètres.
Durant ces instants magiques, les premiers rayons effleurent successivement la statue d'Amon puis celle de Ramsès II en février, tandis qu'octobre voit d'abord s'illuminer Rê-Horakhty avant le pharaon.
À quelques encablures du grand temple se dresse le sanctuaire de Néfertari, épouse bien-aimée de Ramsès II.
Cette construction unique marque une première dans l'histoire égyptienne : jamais auparavant un temple n'avait été consacré exclusivement à une reine.
Sa façade arbore six colosses : quatre représentant Ramsès II et deux Néfertari, innovation révolutionnaire où l'épouse royale bénéficie de la même stature que son époux.
Ce sanctuaire, également désigné sous les appellations de "temple d'Hathor" ou "petit temple", honore "Néfertari pour qui se lève le soleil".
L'intérieur révèle une salle hypostyle ornée de piliers hathoriques et de fresques illustrant les offrandes divines.
La reine y occupe une position quasi-égale à celle du pharaon, attestant de son influence exceptionnelle.
Cette merveille architecturale, préservée des eaux du lac Nasser grâce à une solidarité internationale remarquable, continue d'éblouir les voyageurs qui s'aventurent jusqu'aux confins méridionaux de l'Égypte.
Bien au-delà de ses trésors archéologiques, le lac Nasser a donné naissance à un phénomène écologique remarquable depuis les années 1960.
Cette oasis artificielle, surgissant des étendues arides de Haute-Égypte, héberge aujourd'hui une biodiversité insoupçonnée qui défie les lois du désert.
Les ornithologues du monde entier reconnaissent désormais le lac Nasser comme un sanctuaire aviaire d'exception.
Le recensement international de janvier 2015 a révélé la présence de plus de 600 fuligules nyroca dans les environs d'Assouan, chiffre revêtant une importance capitale pour la conservation de cette espèce.
Cette zone humide artificielle, forte de ses 8000 kilomètres de périmètre, occupe une position stratégique sur les voies migratoires africaines.
Les spécialistes ont établi un protocole de surveillance minutieux, analysant systématiquement près de 90 sections de rivages.
Flamants roses, cigognes majestueuses, ibis sacrés et multiples variétés de canards ont élu domicile dans cette oasis inattendue, trouvant refuge et nourriture au cœur même du désert nubien.
L'histoire du crocodile du Nil illustre parfaitement la renaissance écologique du lac Nasser.
Pratiquement disparu des eaux égyptiennes du Nil vers 1950, ce reptile ancestral a retrouvé dans le lac artificiel un habitat propice à son épanouissement.
Les mâles adultes, véritables colosses aquatiques mesurant entre 3,5 et 5 mètres pour un poids oscillant de 225 à 750 kilogrammes, règnent aujourd'hui sur ces eaux tranquilles.
La population crocodilienne actuelle avoisine les 30 000 individus, bénéficiant depuis treize années d'une protection légale stricte interdisant leur chasse.
Ces prédateurs apex exercent une fonction écologique essentielle, régulant naturellement les populations piscicoles du lac.
Les eaux du lac Nasser abritent un écosystème piscicole dominé par la perche du Nil, surnommée localement "Samos".
Ce superprédateur atteint des proportions spectaculaires, oscillant généralement entre 1,20 et 1,50 mètre, les spécimens exceptionnels pouvant dépasser 1,80 mètre et atteindre 250 kilogrammes.
Contrairement aux désastres écologiques observés au lac Victoria, la perche du Nil évolue ici dans son habitat naturel, maintenant un équilibre séculaire avec la faune autochtone du bassin nilotique.
Le tilapia du Nil complète cette richesse halieutique, offrant aux pêcheurs locaux une ressource alimentaire précieuse.
Cette diversité piscicole exceptionnelle a également fait du lac Nasser une destination prisée des amateurs de pêche sportive internationale.
Cette vaste étendue aquatique artificielle, demeurant largement inaccessible par voie terrestre, dévoile ses secrets les plus précieux aux voyageurs qui choisissent de la parcourir par bateau.
Plusieurs formules d'exploration s'offrent à vous, depuis les croisières traditionnelles jusqu'aux expéditions spécialisées qui révèlent des facettes méconnues de ce joyau nubien.
Les croisières conventionnelles s'étalent habituellement sur quatre à six journées, avec embarquement possible à Assouan ou Abou Simbel.
L'itinéraire classique depuis Assouan débute par l'exploration du temple de Kalabsha, avant de poursuivre vers Wadi El Seboua où vous attendent les temples de Dakka et Maharraqa.
La troisième journée vous conduit vers les sites d'Amada, El Derr et la tombe de Penout, précédant votre arrivée à la forteresse de Kasr Ibrim.
L'apothéose de ce voyage réside dans l'approche d'Abou Simbel par les eaux, offrant une perspective saisissante et unique.
Les croisières prenant leur départ d'Abou Simbel empruntent le parcours inverse, accordant une première journée entière aux temples majestueux avant de remonter vers Assouan.
La majorité des embarcations proposent une formule pension complète agrémentée de visites guidées.
Le lac Nasser s'est imposé comme un véritable eldorado pour les passionnés de pêche sportive.
La perche du Nil, trophée aux proportions parfois "pharaoniques", atteint des poids remarquables de 100 kilogrammes.
Ces safaris halieutiques s'organisent d'octobre à mai, période privilégiée pour cette activité.
Votre hébergement s'effectue à bord d'un bateau principal, tandis que de petites embarcations équipées de sondeurs vous accompagnent pour les sessions de pêche.
Les ornithologues amateurs trouveront leur bonheur dans les excursions dédiées à l'observation d'espèces remarquables telles que le tantale africain, le pélican rose ou l'écumeur africain.
Les criques reculées, inaccessibles aux navires de grande taille, offrent des conditions d'observation exceptionnelles, particulièrement aux premières heures de l'aube.
Le port du Haut Barrage d'Assouan, situé à quinze kilomètres au sud de la ville, constitue le point d'embarquement principal.
Assouan se rejoint aisément par voie aérienne depuis Le Caire ou par train depuis Louxor, les transferts étant généralement inclus dans les forfaits de croisière.
Les conditions désertiques exigent une préparation vestimentaire adaptée : privilégiez des tenues légères pour les journées et prévoyez des couches supplémentaires pour les soirées plus fraîches.
Chapeau, lunettes de soleil et protection solaire demeurent indispensables.
Les jumelles s'avèrent essentielles pour l'observation de la faune, tandis que les amateurs de pêche doivent considérer l'apport de leur équipement personnel, bien que certains opérateurs proposent des services de location.
Cette étendue d'eau artificielle transcende sa vocation première de réservoir hydraulique pour incarner le symbole d'une nation déterminée à façonner son avenir.
L'audace visionnaire de Nasser trouve son écho dans la mobilisation planétaire qui sauva de l'oubli aquatique un patrimoine aux racines plusieurs fois millénaires.
Cette solidarité internationale demeure aujourd'hui un modèle de coopération culturelle dont l'humanité peut s'enorgueillir.
L'exploration du lac Nasser révèle une dualité fascinante où se conjuguent héritage pharaonique et renaissance écologique.
Les sanctuaires nubiens, témoins muets des dynasties disparues, côtoient désormais une faune aquatique prospère qui a fait de ce désert liquide son territoire d'élection.
Cette coexistence entre vestiges antiques et vie moderne illustre la capacité remarquable de la nature à s'adapter et de l'homme à préserver.
Votre choix d'aventure déterminera la couleur de vos souvenirs : contemplation méditative des colosses d'Abou Simbel baignés par l'aurore, frisson du pêcheur face à la perche légendaire, ou émerveillement de l'ornithologue devant la parade des migrateurs.
Chaque approche dévoile une facette particulière de cette merveille égyptienne, loin des circuits touristiques conventionnels.
La réussite de votre périple repose sur une préparation attentive aux spécificités climatiques et géographiques de cette région reculée.
Cette anticipation vous ouvrira les portes d'un univers où résonnent encore les murmures des bâtisseurs de temples, portés par le souffle du désert sur les flots paisibles d'un lac né de l'ambition humaine.
Explorez temples, déserts et trésors cachés aux quatre coins du pays.
Planifiez votre voyage
Q1. Le lac Nasser est-il une destination touristique intéressante ?
Absolument. Le lac Nasser offre une expérience unique combinant histoire et nature. Vous pouvez y découvrir des temples antiques sauvés des eaux, profiter d'une biodiversité surprenante en plein désert, et participer à des activités comme la pêche sportive ou l'observation d'oiseaux migrateurs.
Q2. Quels sont les principaux sites archéologiques à voir sur le lac Nasser ?
Les principaux sites incluent les temples d'Abou Simbel, joyau incontournable, ainsi que les temples de Wadi es-Seboua, Dakka, Amada et Derr. La tombe de Penout est également un site remarquable. Ces monuments ont été sauvés et déplacés lors de la création du lac.
Q3. Peut-on observer des crocodiles sur le lac Nasser ?
Oui, le lac Nasser abrite une importante population de crocodiles du Nil. On estime qu'environ 30 000 crocodiles y vivent, protégés par la loi. Ils jouent un rôle crucial dans l'écosystème du lac en régulant les populations de poissons.
Q4. Quelles sont les options pour explorer le lac Nasser ?
Vous pouvez choisir entre des croisières classiques de 4 à 6 jours visitant les principaux sites archéologiques, des safaris de pêche pour traquer la perche du Nil, ou des excursions dédiées à l'observation d'oiseaux. Chaque option offre une perspective unique sur le lac et ses trésors.
Q5. Quelle est la meilleure période pour visiter le lac Nasser ?
La meilleure période dépend de vos intérêts. Pour la pêche sportive, la saison idéale s'étend d'octobre à mai. Pour l'observation des oiseaux migrateurs, l'hiver est propice. En général, évitez l'été en raison des températures extrêmes. Prévoyez des vêtements adaptés aux conditions désertiques, quelle que soit la saison choisie.
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