Alexandrie, fondée par Alexandre le Grand en 331 avant notre ère, demeure l'une des villes les plus fascinantes de l'histoire mondiale.
À son apogée antique, cette métropole méditerranéenne abritait près d'un million d'habitants, se positionnant juste derrière Rome en termes de taille et d'influence.
Vous découvrirez comment cette cité légendaire est passée de centre intellectuel abritant l'impressionnante bibliothèque d'Alexandrie avec ses 700 000 volumes, à la métropole moderne de plus de 5,3 millions d'habitants qu'elle est aujourd'hui.
En effet, le contraste est saisissant entre l'Alexandrie antique, dominée par le majestueux phare de Pharos haut de 135 mètres - l'une des Sept merveilles du monde - et la ville contemporaine devenue un important port industriel et commercial.
En avril 331 avant notre ère, après avoir conquis l'Égypte et s'être fait proclamer pharaon à Memphis, Alexandre le Grand prit une décision qui allait marquer l'histoire de la Méditerranée.
Ce jeune conquérant macédonien de 25 ans choisit personnellement l'emplacement d'une nouvelle cité qui porterait son nom et deviendrait l'un des plus grands centres urbains du monde antique.
Le site sélectionné par Alexandre pour sa nouvelle capitale n'était pas le fruit du hasard. Situé sur une bande de terre entre la mer Méditerranée et le lac Maréotis, ce lieu offrait des avantages considérables.
D'abord, sa position géographique permettait de contrôler les routes commerciales maritimes tout en bénéficiant de l'accès aux richesses de l'Égypte intérieure via le Nil. Le terrain, relativement plat, facilitait la construction selon un plan organisé.
Par ailleurs, la proximité de l'île de Pharos offrait une protection naturelle pour l'établissement d'un port sécurisé.
Cette île serait plus tard reliée au continent par une digue appelée l'Heptastade, créant ainsi deux ports distincts.
À cette époque, un modeste village de pêcheurs nommé Rhakotis occupait déjà le site, mais Alexandre envisageait une métropole d'une toute autre envergure.
Selon la légende, Alexandre aurait lui-même tracé les contours de sa future cité en utilisant de la farine, faute de craie disponible.
Des oiseaux se seraient alors abattus pour picorer cette farine, ce que les devins interprétèrent comme un présage favorable : la ville nourrirait le monde entier.
Pour concrétiser sa vision, Alexandre fit appel à l'architecte grec Dinocrate de Rhodes. Ce dernier conçut un plan novateur en forme de grille, avec deux artères principales se croisant à angle droit : la Voie Canopique (d'est en ouest) et la Voie Soma (du nord au sud).
Ce plan hippodamien, typiquement grec, divisait la ville en quartiers réguliers et facilitait la circulation.
La cité fut organisée en cinq districts, chacun désigné par une lettre grecque. Ces quartiers reflétaient la diversité sociale et culturelle qu'Alexandre souhaitait promouvoir.
Au centre se trouvait l'agora, cœur commercial et administratif. Non loin de là, le quartier royal (Basileia) abritait le palais d'Alexandre et, plus tard, celui des Ptolémées.
Cependant, Alexandre ne vit jamais sa cité achevée. Après avoir quitté l'Égypte pour poursuivre ses conquêtes en Orient, il mourut à Babylone en 323 avant notre ère.
Ce fut son général Ptolémée qui, devenu roi d'Égypte, poursuivit le développement d'Alexandrie et en fit la capitale de son royaume.
Dès sa conception, Alexandrie incarnait la politique de syncrétisme culturel prônée par Alexandre. Contrairement aux colonies grecques traditionnelles, elle n'était pas destinée uniquement aux Grecs.
En effet, Alexandre avait prévu que sa nouvelle cité accueillerait des populations diverses : Macédoniens, Grecs, Égyptiens, mais aussi Juifs et autres peuples méditerranéens.
Cette volonté de fusion se manifesta notamment dans le domaine religieux. Ainsi, le fondateur encouragea le culte de divinités grecques comme Zeus ou Poséidon, tout en respectant les traditions religieuses égyptiennes.
Par conséquent, les temples dédiés à Isis ou Sérapis coexistaient avec ceux consacrés aux dieux de l'Olympe.
L'architecture même de la ville reflétait cette dualité. Tandis que le plan urbain et les bâtiments publics suivaient les canons grecs, certains monuments intégraient des éléments égyptiens.
Par exemple, des obélisques et des sphinx ornaient les places publiques, créant un dialogue visuel entre les deux traditions.
Cette politique d'ouverture et de mélange culturel posait les fondations de ce qui deviendrait, sous les Ptolémées, le centre intellectuel du monde hellénistique.
Alexandrie se développa rapidement et devint non seulement un centre commercial majeur, mais aussi un creuset où s'épanouirent sciences, arts et philosophie.
Sous le règne des Ptolémées, successeurs d'Alexandre en Égypte, Alexandrie atteignit son apogée culturelle et intellectuelle.
Cette période, s'étendant du IIIe au Ier siècle avant notre ère, vit la cité se transformer en véritable capitale du savoir méditerranéen, attirant érudits et voyageurs du monde entier.
C'est Ptolémée Ier Sôter qui initia le projet le plus ambitieux de cette époque : la création d'un complexe intellectuel sans précédent.
Le Mouseîon (littéralement "temple des Muses") constituait une véritable université avant l'heure, où savants et chercheurs étaient logés et rémunérés par le pouvoir royal pour se consacrer entièrement à leurs travaux.
Adjacente au Mouseîon, la Bibliothèque d'Alexandrie incarnait l'ambition universaliste des Ptolémées. Son objectif ? Rassembler tous les livres du monde connu.
Les émissaires royaux parcouraient la Méditerranée à la recherche de manuscrits précieux, tandis que les navires accostant à Alexandrie devaient prêter leurs livres pour copie.
Cette politique permit de constituer une collection extraordinaire estimée à plus de 700 000 rouleaux de papyrus.
Parmi les illustres savants ayant travaillé dans ces murs, on compte Euclide, père de la géométrie, Ératosthène qui calcula la circonférence de la Terre avec une précision remarquable, et Aristarque de Samos qui proposa le premier modèle héliocentrique du système solaire.
La bibliothèque devint également un centre majeur de traduction, notamment avec la Septante, première traduction en grec des textes hébreux.
Sur l'île de Pharos, reliée au continent par l'Heptastade, s'élevait une autre réalisation emblématique d'Alexandrie : son célèbre phare. Conçu par l'architecte Sostrate de Cnide sous Ptolémée II Philadelphe, sa construction fut achevée vers 280 avant notre ère.
Cette tour à trois étages, haute d'environ 135 mètres, représentait un exploit technique impressionnant. Sa base carrée était surmontée d'une section octogonale, elle-même couronnée par une structure cylindrique.
Au sommet brûlait un feu alimenté continuellement, dont la lumière était amplifiée par un système de miroirs métalliques, permettant aux marins de repérer l'entrée du port à plusieurs dizaines de kilomètres.
Le phare d'Alexandrie, considéré comme l'une des Sept Merveilles du monde antique, symbolisait parfaitement le rayonnement de la cité. Il resta opérationnel pendant près de 1 700 ans, avant d'être progressivement détruit par des séismes entre le XIe et le XIVe siècle.
La population d'Alexandrie se distinguait par sa diversité exceptionnelle. La ville était divisée en quartiers où cohabitaient différentes communautés :
Cette mosaïque culturelle favorisa un climat d'émulation intellectuelle unique. Alexandrie devint ainsi le berceau d'innovations scientifiques majeures.
Ctésibios y développa les premiers systèmes hydrauliques complexes, tandis qu'Hérophile et Érasistrate fondèrent une école de médecine révolutionnaire, pratiquant notamment les premières dissections humaines documentées.
Par ailleurs, de nouvelles formes littéraires et artistiques émergèrent dans ce creuset culturel. La poésie alexandrine, avec des figures comme Callimaque et Théocrite, se caractérisait par son raffinement et son érudition.
Dans le domaine philosophique, l'école néoplatonicienne, particulièrement influente, tenta une synthèse entre pensée grecque et spiritualités orientales.
Cette renommée intellectuelle fit d'Alexandrie un symbole durable de savoir et d'ouverture, dépassant en prestige toutes les autres métropoles hellénistiques de son temps.
Après la défaite de Cléopâtre et Marc-Antoine à Actium en 30 av. J.-C., Alexandrie passa sous domination romaine.
Octave Auguste mit fin non seulement aux guerres civiles romaines, mais aussi à l'indépendance égyptienne qui ne serait restaurée qu'au XIXe siècle. La province fut dès lors gouvernée par un préfet romain, représentant direct de l'empereur.
Devenue la deuxième cité de l'Empire romain, Alexandrie connut une nouvelle période de prospérité économique.
Le blé égyptien, acheminé depuis son port, était essentiel pour les distributions à la plèbe romaine. Cette importance stratégique en fit également un port militaire de premier plan.
Sous Auguste, les relations commerciales avec l'Inde atteignirent un développement jusqu'alors inconnu.
Le commerce maritime suivait un circuit complexe : les navires partant d'Égypte vers l'Italie devaient, en raison des vents dominants, passer par Chypre, le nord de la Syrie et le sud de l'Asie Mineure avant de retrouver une route plus directe vers l'Italie via la Crète. Alexandrie constituait ainsi la tête de ligne d'un vaste réseau commercial.
Au IIIe siècle, Alexandrie connut des changements culturels profonds. L'écriture hiéroglyphique cessa d'être enseignée et comprise, tandis que la pratique de la momification disparaissait progressivement.
Parallèlement, la ville devint un centre chrétien majeur, où s'affrontèrent différentes interprétations théologiques. Arius, prêtre d'Alexandrie, s'opposa à Athanase sur la nature du Christ, débat qui influença toute la chrétienté.
La fin du IVe siècle marqua un tournant décisif. En 391, l'empereur Théodose Ier ordonna la destruction des temples païens.
Le patriarche Théophile d'Alexandrie s'attela à cette tâche avec zèle, faisant raser ou convertir en églises tous les sanctuaires non chrétiens.
En 415, la brillante mathématicienne et philosophe néoplatonicienne Hypatie fut assassinée par des chrétiens fanatiques, événement symbolisant le déclin de l'école d'Alexandrie.
Entre 330 et 620, plusieurs séismes et tsunamis dévastateurs frappèrent Alexandrie. Le grand tsunami du 21 juillet 365, provoqué par un séisme en Crète, causa d'importants dégâts, notamment en Libye et en Tunisie. Ces catastrophes naturelles contribuèrent au déclin démographique de la ville.
Par ailleurs, à partir de 540, la peste dite "de Justinien" ravagea Alexandrie et le reste de l'Égypte pendant plusieurs décennies.
Durant les VIe et VIIe siècles, de nombreuses famines affectèrent la région, alimentant le mécontentement d'une population qui voyait le blé égyptien principalement destiné à nourrir Constantinople plutôt que les habitants locaux.
La ville se contracta considérablement. Ses remparts furent détruits lors du siège mené par Aurélien en 272, et elle abandonna une grande partie du quartier Brouchion, qui comprenait les anciens quartiers royaux avec le Musée et la Bibliothèque.
Sa population diminua drastiquement, passant d'environ 500 000 habitants aux deux premiers siècles à quelque 200 000 au milieu du IIIe siècle.
La domination byzantine sur Alexandrie prit fin au VIIe siècle, ouvrant un nouveau chapitre pour cette ville millénaire. Après une brève occupation perse sous Khosro II en 616, la cité fut reprise par Byzance avant de connaître un bouleversement définitif.
En 640, le général arabe Amr ibn al-As entreprit un siège qui dura près de quarante mois. L'empire byzantin, fragilisé par la mort de l'empereur Héraclius et l'instabilité qui s'ensuivit, ne put défendre efficacement la ville.
En novembre 641, Alexandrie fut finalement évacuée par les Grecs et livrée aux troupes arabes par le patriarche Cyrus.
Cependant, cette conquête ne fut pas immédiatement définitive. En 645, l'empereur byzantin Constant II organisa une expédition pour reprendre la cité.
Son général Manuel réussit temporairement à s'emparer d'Alexandrie, mais la bataille décisive de Nikiou en 646 scella le sort de la ville.
Les forces byzantines, vaincues, se replièrent dans Alexandrie qui tomba définitivement aux mains des Arabes durant l'été 646.
Une légende tenace attribue au calife Omar la destruction des derniers vestiges de la bibliothèque d'Alexandrie. Selon ce récit, il aurait déclaré : "Si les livres des Grecs sont en accord avec le Coran, ils sont inutiles.
S'ils s'en écartent, ils sont pernicieux et il faut les détruire." Les ouvrages auraient alors servi pendant six mois à chauffer les bains publics.
Néanmoins, cette version est considérée comme peu fiable par les historiens modernes. D'abord, les sources la mentionnant datent du XIIe-XIIIe siècle, soit plusieurs siècles après les faits.
De plus, les conquérants musulmans n'avaient aucun intérêt à détruire le patrimoine culturel grec, développant au contraire une admiration pour la culture antique.
Il est plus vraisemblable que la bibliothèque ait perdu progressivement de son importance au fil du temps.
Sous les Omeyyades, Alexandrie connut un renouveau. La ville accueillit des populations arabes du Levant et du Hedjaz, entraînant un développement urbain et une multiplication des mosquées.
Otba Ibn Abi Sofyan y établit une résidence califale, faisant d'Alexandrie la deuxième capitale après Fostatt (futur Caire).
Durant toute la période médiévale, Alexandrie s'affirma comme le port commercial le plus important d'Égypte et l'un des principaux de la Méditerranée.
Benjamin de Tudèle la décrivait comme "un marché de commerce pour toutes les nations". La cité servait de plaque tournante pour les marchandises précieuses: épices, pierres précieuses et bois exotiques d'Asie; encens d'Arabie; ivoire d'Afrique.
Ces produits suivaient un circuit complexe depuis Aden jusqu'à Alexandrie via la mer Rouge et le Nil.
Après des siècles d'oubli relatif, Alexandrie connaît un réveil spectaculaire à partir de la fin du XVIIIe siècle. Cette renaissance transforme progressivement un modeste village de pêcheurs en une métropole moderne tout en révélant les trésors de son passé glorieux.
En 1798, l'arrivée de Bonaparte en Égypte marque un tournant décisif pour Alexandrie. Il s'entoure d'environ 160 savants et artistes de toutes disciplines, inaugurant ainsi une approche scientifique de l'exploration égyptienne.
Ces intellectuels réalisent une moisson impressionnante de plans, dessins et études documentant minutieusement la ville et ses vestiges.
Durant cette période, une découverte capitale est réalisée : la pierre de Rosette. Ce bloc de granit, portant des inscriptions en trois écritures différentes, permettra plus tard à Jean-François Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes en 1822.
Ce décryptage marque la renaissance de l'écriture égyptienne après quinze siècles de silence.
Par ailleurs, le premier chantier archéologique organisé de l'histoire démarre près du Caire en janvier 1801, ouvrant la voie à l'égyptologie moderne et suscitant en Europe une véritable "égyptomanie".
Sous l'impulsion de Mohamed Ali (1805-1848), Alexandrie connaît une transformation radicale. Ce dirigeant visionnaire ordonne en 1820 le creusement du canal Mahmoudeya, achevé en 1821.
Cette voie d'eau cruciale facilite les transports, détourne le commerce vers Alexandrie et approvisionne la ville en eau potable.
En parallèle, Mohamed Ali modernise et étend le port avec l'approfondissement des voies navigables, la construction de quais distincts pour les navires de passagers et marchands, et l'édification d'un nouveau phare sur la péninsule de Ras-El-Tin.
Alexandrie devient ainsi progressivement le carrefour des routes internationales maritimes.
La ville s'équipe également d'infrastructures modernes : un réseau d'égouts souterrains, une administration sanitaire et des voies ferrées la reliant au reste du pays.
Cette modernisation transforme la petite bourgade de 1801 en une métropole cosmopolite attirant des immigrants de toute la Méditerranée.
L'inauguration de la Bibliotheca Alexandrina le 16 octobre 2002 symbolise parfaitement la renaissance culturelle de la ville. Ce projet ambitieux, né dans les années 1980 avec l'appui de l'UNESCO, concrétise la volonté de renouer avec l'héritage intellectuel alexandrin.
Conçue par le cabinet d'architecture norvégien Snohetta, cette institution impressionnante dispose de la plus grande salle de lecture du monde (20 000 mètres carrés).
Le bâtiment comprend 11 étages dont 4 sous le niveau de la mer, et peut accueillir jusqu'à 8 millions d'ouvrages.
Ce complexe culturel ne se limite pas à une bibliothèque : il abrite également un planétarium, quatre musées (archéologique, des sciences, de la calligraphie et des manuscrits), un centre de conférences, des salles d'exposition et une école des Sciences de l'Information.
Véritable "fenêtre du monde sur l'Égypte et fenêtre de l'Égypte sur le monde" selon ses fondateurs, la Bibliotheca Alexandrina incarne le renouveau d'une ville qui redécouvre et valorise son extraordinaire patrimoine tout en s'ouvrant sur l'avenir.
Alexandrie représente, sans aucun doute, l'un des exemples les plus fascinants de continuité historique dans le monde méditerranéen.
Votre voyage à travers les époques vous a permis de découvrir comment cette cité légendaire a su traverser les millénaires tout en se réinventant constamment.
Fondée par un jeune conquérant visionnaire, cette ville est devenue le symbole même du syncrétisme culturel.
D'abord phare intellectuel du monde hellénistique avec sa bibliothèque incomparable, puis centre commercial vital sous les Romains et les Byzantins, Alexandrie a ensuite connu une période de transformation profonde après la conquête arabe.
Au fil des siècles, la cité a certainement perdu de sa splendeur antique, mais jamais son importance stratégique.
La renaissance moderne d'Alexandrie témoigne également de sa résilience exceptionnelle. Grâce aux initiatives de figures comme Bonaparte et Mohamed Ali, vous avez pu observer comment le modeste village de pêcheurs du XVIIIe siècle s'est métamorphosé en métropole dynamique de plus de 5 millions d'habitants.
Cette évolution spectaculaire illustre parfaitement la capacité d'adaptation qui caractérise cette cité depuis sa fondation.
Par ailleurs, les découvertes archéologiques continuent de révéler les trésors enfouis de l'Alexandrie antique. Des vestiges du Phare aux quartiers submergés du palais royal, chaque trouvaille ajoute une pièce au puzzle de son histoire millénaire.
L'inauguration de la Bibliotheca Alexandrina en 2002 symbolise donc bien plus qu'un simple hommage au passé – elle incarne la volonté de renouer avec l'esprit d'ouverture et d'innovation qui définissait l'Alexandrie ptolémaïque.
Ainsi, malgré les transformations radicales, un fil conducteur relie l'Alexandrie d'Alexandre le Grand à celle d'aujourd'hui : sa position privilégiée de carrefour entre Orient et Occident, entre tradition et modernité.
La ville poursuit désormais sa métamorphose, fidèle à l'ambition de son fondateur qui souhaitait en faire un lieu de rencontre et d'échange entre les cultures.
Alexandrie vous invite finalement à méditer sur cette remarquable permanence dans le changement – qualité rare qui explique pourquoi, après plus de deux millénaires, cette cité méditerranéenne continue de captiver l'imagination du monde entier.
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