Les pyramides de Dahchour représentent un témoignage exceptionnel de l'évolution architecturale égyptienne, datant de 2613 à 2589 avant J.-C.
Situées à environ 40 kilomètres au sud du Caire, ces structures monumentales font partie du site UNESCO "Memphis et sa nécropole - les champs de pyramides de Gizeh à Dahchour".
Ce complexe funéraire, qui s'étend sur plus de 16 203 hectares, abrite notamment la Pyramide Rouge et la Pyramide Rhomboïdale, toutes deux construites sous le règne du roi Snéfrou.
La Pyramide Rouge, haute de 104 mètres, est considérée comme la première pyramide à faces lisses réussie, avec un angle d'inclinaison de 43 degrés.
Quant à la Pyramide Rhomboïdale, elle se distingue par sa double pente unique - initialement construite à 52 degrés puis réduite à 43,5 degrés - témoignant des essais et des perfectionnements techniques qui ont finalement influencé la construction de la Grande Pyramide de Gizeh par Khéops, fils de Snéfrou.
Ces innovations architecturales, ainsi que les trésors découverts sur le site, comme la remarquable collection de bijoux de la reine Weret trouvée en 1994, vous permettront de comprendre pourquoi Dahchour attire des milliers de visiteurs chaque année.
Le pharaon Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie, a marqué l'histoire de l'architecture égyptienne par ses audacieuses expérimentations à Dahchour. [ Le Caire en 5 jours ]
Père de Khéops et bâtisseur infatigable, il nous a légué un véritable laboratoire architectural qui témoigne des étapes cruciales dans l'évolution des pyramides égyptiennes.
La pyramide rhomboïdale, ainsi nommée en raison de sa forme particulière, représente une étape fascinante dans la quête de la pyramide parfaite.
Commencée avec un angle d'inclinaison très ambitieux de 54 degrés, cette construction a rapidement révélé des faiblesses structurelles préoccupantes. Face à ces problèmes, les architectes ont dû modifier leurs plans en cours de réalisation.
À environ 49 mètres de hauteur, l'inclinaison fut réduite à 43 degrés, créant cette silhouette caractéristique à double pente qui lui vaut son nom. Cette modification témoigne d'une prise de conscience des limites techniques de l'époque et d'une remarquable capacité d'adaptation.
Malgré son aspect inhabituel, cette pyramide demeure particulièrement bien conservée, notamment grâce à son revêtement externe en calcaire de Tourah qui subsiste encore sur une grande partie de sa surface.
L'intérieur de la pyramide rhomboïdale révèle également des innovations importantes. Elle possède deux entrées distinctes et un système complexe de chambres et de corridors.
Ces caractéristiques suggèrent que les bâtisseurs égyptiens exploraient activement différentes approches architecturales, cherchant à résoudre les défis techniques posés par ces structures monumentales.
Après l'expérience mitigée de la pyramide rhomboïdale, Snéfrou entreprit la construction de la pyramide rouge, ainsi nommée en raison de la teinte rosée de ses pierres calcaires.
Cette fois-ci, les architectes optèrent dès le départ pour un angle d'inclinaison plus modeste de 43 degrés, tirant les leçons des difficultés précédentes.
Cette prudence s'avéra judicieuse. La pyramide rouge, haute de 104 mètres, devint la première véritable pyramide à faces lisses parfaitement réussie de l'histoire égyptienne.
Sa structure interne, plus simple et mieux conçue, témoigne d'une maîtrise technique considérablement améliorée. Ses chambres funéraires, placées au niveau du sol plutôt que sous terre, montrent également une évolution significative dans la conception des espaces intérieurs.
L'aboutissement de ce projet marque un tournant décisif : les constructeurs égyptiens possédaient désormais les connaissances nécessaires pour ériger des pyramides monumentales à faces lisses, ouvrant la voie aux réalisations encore plus impressionnantes qui allaient suivre.
L'héritage architectural de Snéfrou dépasse largement le cadre de Dahchour. Ce pharaon bâtisseur est responsable d'au moins trois grandes pyramides (incluant celle de Meïdoum), représentant un volume de pierre supérieur à celui de la Grande Pyramide de Khéops.
Cette activité constructrice intense a permis une progression technique remarquable. Chaque nouvelle pyramide bénéficiait des enseignements tirés des précédentes, créant une véritable évolution architecturale visible et documentée. Les erreurs commises, les solutions trouvées et les améliorations apportées constituent un témoignage exceptionnel du génie égyptien.
Sans les expérimentations de Snéfrou, la Grande Pyramide de Gizeh n'aurait probablement jamais vu le jour sous sa forme actuelle. Son fils Khéops hérita non seulement du trône, mais aussi d'un savoir-faire architectural perfectionné à travers les multiples tentatives de son père.
Ainsi, les pyramides de Dahchour représentent bien plus que de simples monuments funéraires - elles sont les témoins silencieux d'une période d'innovation intense qui a redéfini l'architecture monumentale pour les millénaires à venir.
Outre les imposantes structures de Snéfrou, le site de Dahchour abrite également plusieurs pyramides édifiées durant le Moyen Empire, témoignant de l'évolution des techniques funéraires égyptiennes à travers les siècles.
La pyramide noire, ainsi nommée en raison de sa teinte sombre et de son apparence détériorée, fut construite par le pharaon Amenemhat III (1860-1814 av. J.-C.) de la XIIe dynastie.
Cette structure impressionnante s'élevait à l'origine à 75 mètres de hauteur avec une base de 105 mètres de côté et présentait un angle d'inclinaison particulièrement abrupt de 57 degrés.
Contrairement aux traditions précédentes, cette pyramide possède deux entrées distinctes, l'une à l'est et l'autre à l'ouest, donnant accès à un réseau complexe de galeries et de chambres.
Fait remarquable, ce monument funéraire a été conçu pour accueillir non seulement le pharaon, mais également plusieurs reines, dont la reine Âat, âgée d'environ 35 ans au moment de son décès.
Cependant, des problèmes structurels majeurs sont apparus durant sa construction, forçant Amenemhat III à abandonner ce premier projet et à édifier une seconde pyramide à Hawara. Malgré cet échec, elle nous a livré l'un des plus beaux pyramidions jamais découverts.
La pyramide d'Amenemhat II, surnommée la "pyramide blanche" en raison de son parement de calcaire blanc, a été érigée entre Licht et Saqqarah. Découverte et fouillée par Jacques de Morgan en 1894-1895, elle est aujourd'hui fortement ruinée.
Seuls subsistent une partie du couloir d'accès dont l'entrée était située au nord et les appartements souterrains. Sa base mesurait environ 50 mètres carrés, mais sa hauteur reste inconnue en raison de son état de dégradation avancé.
Ce monument a acquis une certaine célébrité grâce au "trésor de Dahchour" découvert par Jacques de Morgan dans les tombes des princesses Ita, Itaoueret et Sithathormeret, situées dans l'enceinte à l'ouest de la pyramide.
La pyramide de Sésostris III, située au nord-est de la pyramide rouge, fut découverte par John Shae Perring puis explorée successivement par Lepsius, Maspero, de Morgan et plus récemment Arnold.
Son état actuel présente l'aspect d'une colline avec un énorme cratère en son centre, résultat d'une explosion provoquée lors des fouilles menées par Gaston Maspero.
En 1894, Jacques de Morgan mit au jour un puits profond de 12,70 mètres menant à une galerie reliant douze appartements funéraires de princesses et de reines. C'est là qu'il découvrit les remarquables bijoux du "trésor de Dahchour", contenus dans deux coffres en bois incrustés d'or mais en état de décomposition.
Fait intéressant, bien que cette pyramide ait été prévue comme sépulture royale, il semble que Sésostris III ait finalement été inhumé dans un hypogée secret à Abydos.
La pyramide d'Amény-Qémaou, souverain de la XIIIe dynastie, fut découverte plus tardivement, en 1957, par Charles Arthur Musès. Construite en briques crues sur une éminence rocheuse, sa base mesurait approximativement 52,40 mètres de côté.
Bien que la superstructure ait presque entièrement disparu, les infrastructures typiques des pyramides de la fin de la XIIe et de la XIIIe dynastie sont encore en place.
Le caveau royal, taillé dans un bloc monolithique de quartzite, contenait encore des fragments humains lors de sa découverte, suggérant que le pharaon y fut effectivement inhumé.
En 2017, une découverte surprenante a été faite : une seconde pyramide portant également le nom d'Amény-Qémaou a été mise au jour à Dahchour, laissant les archéologues perplexes quant à l'existence de deux monuments funéraires pour un même souverain.
Au-delà des imposantes pyramides, Dahchour abrite également d'importantes nécropoles renfermant des tombes royales et aristocratiques qui témoignent de la richesse et de la complexité de la société égyptienne ancienne.
Entre les deux pyramides de Snéfrou s'étend une nécropole de l'Ancien Empire, composée de grands mastabas appartenant aux courtisans du règne. Ces structures funéraires rectangulaires à toit plat et aux côtés inclinés vers l'intérieur servaient symboliquement de demeures pour le "ba" (l'âme) des défunts dans l'au-delà.
Trois fils du pharaon Snéfrou ont obtenu le privilège de faire construire leur mastaba à proximité des monuments paternels. Kanefer a fait édifier sa tombe (mastaba n°28) dans la partie sud du secteur à l'est de la pyramide rouge. Iynefer, quant à lui, a choisi un emplacement à l'est de la pyramide rhomboïdale. Enfin, Netjeraperef a opté pour un site à Dahchour centre (mastaba II/1).
La découverte la plus spectaculaire de Dahchour remonte à 1894, lorsque Jacques de Morgan mit au jour d'impressionnants bijoux contenus dans deux coffres en bois incrusté d'or.
En explorant une galerie desservant des tombeaux près de la pyramide de Sésostris III, il découvrit quatre sépultures attribuées à une reine, Méreret, et à trois princesses : Senet-senebetes, Menet et Sithator.
Le trésor exhumé comprend des bijoux d'une grande virtuosité, fabriqués avec des matériaux rares et colorés : or, cornaline, émeraude, lapis lazuli et améthyste.
Parmi ces pièces exceptionnelles figurent notamment deux pectoraux inscrits de noms royaux, une ceinture en perles d'améthyste ornée d'amulettes léonines, des bracelets, des colliers et vingt scarabées en matériaux variés.
Fait remarquable, certains bijoux sont exécutés selon la technique de granulation, d'origine étrangère, ce qui suggère des relations commerciales avec la Crète.
Cet ensemble forme un corpus cohérent avec d'autres trésors d'orfèvrerie de la XIIe dynastie, comme celui trouvé à El-Lahoun par W. M. Flinders Petrie.
Le site comprend également des mastabas de la dynastie du Moyen Empire, dont ceux des trois vizirs de Sésostris III : Sobekemhat, Khnoumhotep et Nebit. Ces hauts fonctionnaires, véritables ministres du pharaon, ont été inhumés à proximité de leur souverain, signe de leur importance.
Par ailleurs, les fouilles récentes ont mis au jour un mastaba appartenant à un individu nommé Neb-neb-af et à son épouse Idut. Le couple vivait à la fin de la Ve dynastie et au début de la VIe dynastie (vers -2350).
Les bas-reliefs retrouvés révèlent que Neb-neb-af occupait plusieurs fonctions au palais royal en tant qu'administrateur de locataires (khentyu-shi), tandis que son épouse portait le titre de prêtresse d'Hathor.
Une nécropole plus tardive, datant du Moyen Empire, a également été découverte. Elle était utilisée pour l'inhumation des serviteurs du palais sous le règne d'Amenemhat II (-1929 à -1895), le troisième pharaon de la XIIe dynastie.
Dahchour constitue un véritable laboratoire architectural qui a jeté les bases des futures merveilles égyptiennes. Les expérimentations menées sur ce site ont permis des avancées décisives dans l'art de construire des monuments funéraires royaux.
L'architecture pyramidale égyptienne a connu une évolution remarquable à Dahchour. Avant Snéfrou, la pyramide à degrés de Djéser à Saqqarah (conçue par Imhotep) représentait le modèle dominant. Cependant, Dahchour marque le passage crucial de ces structures étagées aux pyramides à faces parfaitement lisses.
Ce changement ne s'est pas fait d'un coup. La pyramide rhomboïdale représente une étape intermédiaire fascinante, avec ses faces partiellement lissées mais conservant encore une forme imparfaite.
Cette transition architecturale illustre parfaitement comment les bâtisseurs égyptiens ont progressivement maîtrisé la géométrie complexe nécessaire pour créer ces monuments parfaits.
Les difficultés rencontrées à Dahchour ont été particulièrement instructives pour les architectes égyptiens. La pyramide rhomboïdale, avec son changement d'angle à mi-hauteur, témoigne d'une erreur de calcul majeure. L'angle initial de 54° s'avéra trop abrupt, provoquant des fissures et menaces d'effondrement.
Cette expérience a enseigné aux bâtisseurs égyptiens plusieurs principes fondamentaux :
Ces leçons furent immédiatement appliquées à la pyramide rouge, qui devint ainsi la première pyramide à faces lisses véritablement réussie de l'histoire égyptienne.
Sans les expériences architecturales de Dahchour, la Grande Pyramide de Khéops n'aurait probablement jamais vu le jour sous sa forme actuelle. En effet, Khéops a directement bénéficié des leçons apprises par son père.
Lorsque vous observez la Grande Pyramide, vous contemplez en réalité l'aboutissement d'un processus d'apprentissage initié à Dahchour.
Les architectes de Khéops ont adopté un angle d'inclinaison de 51,5° - un compromis idéal entre la monumentalité désirée et la stabilité nécessaire.
Ils ont également perfectionné les techniques de coupe et d'assemblage des pierres, ainsi que les méthodes de nivellement du terrain.
Par ailleurs, les solutions trouvées pour les structures internes des pyramides de Dahchour (corridors, chambres funéraires, système de fermeture) ont été reprises et améliorées à Gizeh.
Ainsi, Dahchour peut être considéré comme le véritable berceau de l'architecture pyramidale classique égyptienne.
Après des décennies d'accès limité, les pyramides de Dahchour font face aujourd'hui à de nouveaux défis, tout en s'ouvrant progressivement au tourisme international.
Depuis quelques années, Dahchour subit des pressions croissantes liées à l'afflux touristique et au développement incontrôlé des zones habitées environnantes.
Ces facteurs contribuent à une détérioration préoccupante des monuments. Face à cette situation, les autorités égyptiennes ont élaboré un plan de développement global pour protéger l'intégrité du site.
Un comité consultatif international, composé de neuf experts égyptiens et six étrangers, a recommandé plusieurs mesures urgentes en 1990 :
Par ailleurs, ce qui inquiète particulièrement les égyptologues est l'appropriation des terrains archéologiques par les habitants locaux, risquant de détruire des vestiges encore enfouis de l'Ancien Empire.
Jusqu'en 1996, Dahchour appartenait à une zone militaire restreinte, rendant son accès impossible pour le grand public. Toutefois, la situation a considérablement évolué depuis.
En juillet 2019, après plus de 50 ans de fermeture (depuis 1965), la pyramide Rouge et la pyramide rhomboïdale ont été officiellement rouvertes aux visiteurs.
Cette réouverture s'est accompagnée d'une présentation par le ministre des Antiquités égyptien, Khaled Al Anani, d'une collection impressionnante de sarcophages en pierre, argile et bois. Cette initiative vise notamment à soulager l'affluence touristique sur le site des pyramides de Gizeh.
Dahchour offre une expérience unique comparée aux sites plus fréquentés comme Gizeh. Les visiteurs peuvent désormais découvrir la pyramide rhomboïdale et la pyramide Rouge accompagnés d'un guide francophone.
Du point de vue pratique, l'accès à la nécropole de Dahchour est plus économique, avec un billet d'entrée à 60 EGP, soit un tarif inférieur à celui des autres complexes funéraires de la région du Caire. Néanmoins, il faut prévoir un véhicule, car l'étendue du site (la pyramide rouge et la rhomboïdale étant distantes de 3 km) rend impossible la visite à pied.
Plusieurs tour-opérateurs proposent désormais des excursions privées d'une demi-journée avec guide francophone, au départ du Caire ou lors de croisières, à partir de 85 € par adulte et 55 € par enfant. Une occasion exceptionnelle de découvrir ces chefs-d'œuvre architecturaux longtemps inaccessibles.
En contemplant l'horizon de Dahchour, vous êtes face à bien plus qu'un simple site archéologique – c'est un véritable chapitre ouvert sur le génie technique de l'Égypte ancienne. Ce site exceptionnel nous livre encore aujourd'hui ses secrets, témoignant d'une époque où l'innovation architecturale atteignait des sommets inégalés.
À travers chaque bloc de pierre soigneusement taillé et assemblé, Dahchour raconte l'histoire d'une civilisation qui a repoussé les limites du possible. Ces monuments ne sont pas simplement des tombeaux, mais des manifestes technologiques qui démontrent une maîtrise impressionnante des mathématiques, de la géométrie et de la logistique.
Par ailleurs, l'importance de Dahchour dépasse largement le cadre architectural. Ce site illustre parfaitement la vision cosmologique des Égyptiens anciens, pour qui ces structures monumentales servaient de pont entre le monde terrestre et l'au-delà.
Chaque aspect de ces pyramides – leur orientation, leurs proportions, leurs chambres intérieures – répond à des considérations spirituelles autant que techniques.
Néanmoins, ce qui fascine particulièrement à Dahchour, c'est cette volonté d'expérimentation visible dans chaque monument. Les architectes égyptiens n'hésitaient pas à tester de nouvelles approches, apprendre de leurs erreurs et perfectionner leurs méthodes. Cette démarche empirique, presque scientifique, mérite notre admiration.
En effet, les pyramides de Dahchour représentent un jalon essentiel dans l'histoire de l'architecture mondiale. Elles constituent le chaînon manquant entre les premières tentatives de monuments funéraires royaux et les chefs-d'œuvre aboutis comme la Grande Pyramide de Gizeh.
Ainsi, quand vous parcourez ce site millénaire, vous ne contemplez pas seulement des vestiges archéologiques, mais les traces d'une extraordinaire aventure humaine – celle d'une civilisation qui, par sa persévérance et son ingéniosité, a créé des œuvres qui défient encore le temps et notre compréhension.
Dahchour nous rappelle que derrière chaque grande réalisation se cachent des générations d'artisans, d'architectes et de visionnaires qui ont osé rêver plus grand que nature.
Q1. Quelle est la particularité architecturale de la pyramide rhomboïdale de Dahchour ?
La pyramide rhomboïdale se distingue par sa forme unique à double pente. Initialement construite avec un angle de 54 degrés, son inclinaison a été réduite à 43,5 degrés en cours de construction pour résoudre des problèmes structurels, créant ainsi sa silhouette caractéristique.
Q2. Pourquoi la pyramide rouge de Dahchour est-elle considérée comme importante ?
La pyramide rouge est considérée comme la première pyramide à faces lisses parfaitement réussie de l'Égypte ancienne.
Haute de 104 mètres avec un angle d'inclinaison de 43 degrés, elle marque une étape cruciale dans l'évolution de l'architecture pyramidale et a ouvert la voie à la construction de la Grande Pyramide de Gizeh.
Q3. Quel pharaon a joué un rôle clé dans le développement de l'architecture pyramidale à Dahchour ?
Le pharaon Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie, a joué un rôle crucial dans le développement de l'architecture pyramidale à Dahchour.
Ses expérimentations, notamment avec la pyramide rhomboïdale et la pyramide rouge, ont permis des avancées techniques significatives qui ont influencé la construction des futures pyramides égyptiennes.
Q4. Quelles découvertes remarquables ont été faites dans les tombes de Dahchour ?
Les fouilles à Dahchour ont révélé des trésors funéraires exceptionnels, notamment dans les tombes des princesses près de la pyramide de Sésostris III.
On y a découvert des bijoux d'une grande virtuosité, fabriqués avec des matériaux précieux comme l'or, la cornaline, l'émeraude et le lapis-lazuli, témoignant de la richesse et du savoir-faire de l'époque.
Q5. Pourquoi est-il recommandé de visiter les pyramides de Dahchour aujourd'hui ?
La visite des pyramides de Dahchour offre une expérience unique et moins fréquentée que celle de Gizeh. Récemment ouvertes au public, elles permettent de découvrir l'évolution de l'architecture pyramidale dans un cadre plus authentique.
De plus, le site propose un accès plus économique et une opportunité rare d'explorer l'intérieur de certaines pyramides, comme la pyramide rouge.
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