La mosquée Al-Azhar, fondée en 970 par la dynastie chiite Fatimide, représente l'un des joyaux architecturaux les plus anciens du Caire. Sa construction, qui a duré deux ans, a fait d'elle la première œuvre architecturale établie par les Fatimides en Égypte et la première mosquée du Caire. Ce monument millénaire a traversé les siècles tout en conservant son importance spirituelle et éducative exceptionnelle.
Aujourd'hui, la mosquée Al-Azhar ne se distingue pas uniquement par ses trois minarets impressionnants et sa capacité d'accueillir jusqu'à 20 000 fidèles. En effet, elle abrite également la plus ancienne université islamique encore active au monde. Depuis plus de mille ans, ce centre de théologie et d'apprentissage attire des étudiants de tous les horizons, devenant ainsi le cœur battant du savoir islamique mondial.
Dans ce guide, vous découvrirez l'histoire fascinante de ce monument emblématique, son évolution architecturale au fil des différentes dynasties, ainsi que son rôle crucial dans l'éducation islamique. Vous explorerez également l'influence spirituelle et politique que la mosquée Al-Azhar exerce jusqu'à nos jours, témoignant de sa place incontournable dans le patrimoine mondial.
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Après la conquête de l'Égypte en 969, le général Jawhar ben Abdalah al-Siqilli entreprit la construction d'une nouvelle capitale pour le quatrième calife fatimide Al-Muizz li-Dîn Allah. C'est dans ce contexte historique que naquit l'un des monuments les plus emblématiques du monde islamique.
Lorsque Jawhar posa la première pierre de la nouvelle capitale, il avait déjà prévu l'édification d'une grande mosquée où serait célébrée la prière sous le règne de son maître. Les travaux de construction débutèrent en 970 et durèrent deux ans, jusqu'en 972. Cette mosquée fut initialement appelée Jâmaâ Al-Qâhirah (la mosquée du Caire) avant de recevoir son nom définitif.
La structure originelle était beaucoup plus modeste que celle que nous connaissons aujourd'hui. En effet, l'édifice d'origine comprenait une cour entourée de trois bas-côtés, ne possédait qu'un seul minaret et n'occupait que la moitié de l'espace actuel.
Néanmoins, cette construction représentait déjà un symbole majeur pour les nouveaux maîtres de l'Égypte, étant le plus ancien monument datant de l'époque fatimide dans le pays et la première mosquée construite dans la ville du Caire.
L'origine du nom "Al-Azhar" fait l'objet de plusieurs interprétations fascinantes. La théorie la plus répandue associe ce nom à Fatima Zahra, la fille bien-aimée du prophète Mahomet. "Al-Azhar" signifie "la florissante" ou "la brillante" en arabe, ce qui fait écho au surnom "Az-Zahra" ("la plus florissante") donné à Fatima.
Cependant, d'autres explications existent. Certains historiens suggèrent que la mosquée fut ainsi nommée parce qu'elle était entourée des scintillants palais des califes. D'autres avancent qu'elle reçut ce nom car elle était destinée à devenir la plus importante des mosquées du Caire.
Par ailleurs, il est intéressant de noter que la seconde mosquée édifiée au Caire par les Fatimides s'appelait de façon similaire "al-Anwar" ou "la lumineuse". Cette similitude pourrait indiquer une allusion délibérée à l'éclat de la doctrine ismaïlienne sur laquelle reposait la propagande particulière de leur da'wa (appel à la foi).
Dès sa fondation, la mosquée Al-Azhar était destinée à jouer un rôle crucial dans la diffusion de la religion de l'État chiite. Une école fut ouverte près de la mosquée en octobre 975, où débutèrent les premiers cours d'enseignement des ouvrages de jurisprudence ismaélienne.
En 988-989, elle fut transformée en madrasa (école religieuse) et dotée par le calife al-'Azîz d'un enseignement chiite, permettant de former des missionnaires. Son statut évolua encore sous le califat d'Al-Hakim lorsqu'en 1005, elle devint une "maison du savoir" (dār al-`ilm ou dār al-hikma), munie d'une importante bibliothèque publique.
Le programme éducatif d'Al-Azhar était remarquablement complet pour l'époque. Au-delà des disciplines strictement religieuses comme la connaissance des hadiths et du Coran, on y enseignait la jurisprudence chiite-ismaélite, la grammaire arabe, la littérature, l'histoire, ainsi que la chimie, l'astronomie et la philosophie. Cette diversité d'enseignements faisait d'Al-Azhar le centre névralgique de la propagande chiite fatimide en Égypte.
Pour assurer le fonctionnement de ce centre intellectuel, le calife rémunérait directement 35 faqih (jurisconsultes) qui résidaient à proximité de la mosquée. Ainsi, dès ses débuts, Al-Azhar s'affirma non seulement comme un lieu de culte mais aussi comme un foyer de savoir dont l'influence allait perdurer bien au-delà de la dynastie qui l'avait fondée.
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L'histoire millénaire de la mosquée Al-Azhar est marquée par des périodes contrastées, oscillant entre déclin et renaissance au gré des dynasties qui se sont succédé en Égypte. Chaque règne a laissé son empreinte sur ce monument emblématique, modifiant tant son architecture que sa vocation.
La chute de la dynastie fatimide en 1171 et l'arrivée au pouvoir de Saladin marquèrent un tournant décisif pour la mosquée Al-Azhar. Le nouveau sultan, fervent défenseur de l'orthodoxie sunnite, mit fin à l'enseignement chiite ismaélien qui avait fait la renommée de l'institution. En effet, Saladin ordonna la fermeture de la mosquée pour les prières du vendredi, qui furent transférées à la nouvelle mosquée Al-Hakim.
Pendant cette période, la mosquée fut pratiquement abandonnée. Les cours furent suspendus et l'édifice subit une détérioration progressive. Ce déclin s'inscrivait dans une stratégie délibérée d'affaiblissement de l'héritage fatimide et de renforcement du sunnisme. Néanmoins, malgré cette mise à l'écart, la structure principale de la mosquée fut préservée, attendant des jours meilleurs.
Avec l'avènement des Mamelouks au XIIIe siècle, la mosquée Al-Azhar connut un renouveau spectaculaire. Cette période fut marquée par d'importantes extensions architecturales qui transformèrent profondément l'édifice :
Par ailleurs, c'est sous le règne du sultan Jaqmaq, au XVe siècle, que l'enseignement sunnite fut pleinement rétabli à Al-Azhar, restaurant ainsi son prestige intellectuel. La mosquée retrouva progressivement son statut de centre d'enseignement religieux majeur, attirant des étudiants de tout le monde musulman.
Lorsque les Ottomans conquirent l'Égypte en 1517, ils reconnurent immédiatement l'importance spirituelle et intellectuelle d'Al-Azhar. Toutefois, leur politique de centralisation conduisit à une relative perte d'autonomie de l'institution.
Durant cette période, plusieurs interventions architecturales majeures furent réalisées, notamment la restauration complète ordonnée par le sultan Abd al-Hamid Ier en 1778. Cette rénovation permit de consolider les structures fragilisées par le temps et d'embellir les espaces intérieurs. Le style ottoman, caractérisé par ses formes élégantes et ses décorations raffinées, s'intégra harmonieusement aux éléments fatimides et mamelouks préexistants.
En outre, c'est durant cette époque que la mosquée Al-Azhar s'affirma définitivement comme le principal centre intellectuel du sunnisme dans le monde arabe, éclipsant même les institutions de Constantinople.
L'invasion française de 1798 marqua le début d'une période tumultueuse pour la mosquée. Les troupes de Napoléon l'utilisèrent comme garnison militaire, causant d'importants dommages. Cet épisode tragique fut suivi, au XIXe siècle, par d'ambitieux projets de modernisation sous Muhammad Ali et ses successeurs.
En 1929, Al-Azhar fut officiellement reconnue comme université moderne, combinant enseignements religieux traditionnels et disciplines contemporaines. Les réformes entreprises par le président Nasser dans les années 1960 diminuèrent son autonomie, la plaçant sous contrôle étatique.
Lors de la révolution égyptienne de 2011, la mosquée joua un rôle symbolique important. Les manifestants s'y rassemblèrent fréquemment après les prières du vendredi, illustrant ainsi sa persistante influence spirituelle et politique dans la société égyptienne contemporaine.
Aujourd'hui, malgré les défis de la modernité, la mosquée Al-Azhar demeure un monument vivant, témoignant par ses multiples strates architecturales des vicissitudes de l'histoire égyptienne et de la remarquable capacité d'adaptation de cette institution millénaire.
À travers ses mille ans d'existence, la mosquée Al-Azhar a connu de nombreuses transformations architecturales qui témoignent de son adaptation aux différentes époques et influences. Ce chef-d'œuvre architectural incarne la synthèse des styles fatimide, mamelouk et ottoman.
Le profil distinctif de la mosquée Al-Azhar est marqué par ses trois minarets qui dominent l'horizon cairote. Chacun représente une période architecturale différente, formant ainsi un véritable livre d'histoire à ciel ouvert. Le plus ancien, datant de l'époque mamelouke, fut érigé en 1340 par l'émir Akoush Al-Ashrafy. Avec sa forme carrée et ses décorations géométriques subtiles, il illustre parfaitement l'esthétique de cette période.
Le second minaret, ajouté en 1469 sous le règne du sultan Qaytbay, se distingue par sa structure plus élancée et ses motifs floraux délicats. Quant au troisième, construit durant la période ottomane, il présente une silhouette plus arrondie caractéristique du style turc, créant un contraste saisissant avec ses prédécesseurs.
Au cœur de la mosquée se trouve une vaste cour (sahn) bordée d'arcades élégantes (riwaq). Cette cour rectangulaire, pavée de marbre blanc, constitue un espace de méditation et de rassemblement pour les fidèles. Les arcades qui l'entourent offrent une ombre bienfaisante et sont soutenues par des colonnes antiques provenant de sites pharaoniques et gréco-romains.
Particulièrement remarquables sont les arcades du côté est, ornées de stucs finement ciselés datant de l'époque fatimide. Ces décorations, mêlant motifs géométriques et calligraphie arabe, témoignent du raffinement artistique des fondateurs de la mosquée.
La mosquée compte plusieurs mihrabs (niches indiquant la direction de La Mecque), dont le plus ancien remonte à l'époque fatimide. Ce mihrab d'origine, orné de mosaïques et d'inscriptions coraniques, constitue un joyau de l'art islamique primitif.
Parmi les portes monumentales de l'édifice, la Bab al-Muzayinin (Porte des Barbiers) se distingue par sa façade imposante décorée de muqarnas (stalactites architecturales). Cette porte, construite en 1753, offre un exemple remarquable du style mamelouk tardif.
Au fil des siècles, plusieurs madrassas (écoles théologiques) ont été intégrées au complexe d'Al-Azhar. La madrassa Taybarsiyya, fondée en 1309, présente un exemple exquis d'architecture mamelouke avec sa cour intime et ses iwans (salles voûtées).
La madrassa Aqbughawiyya, ajoutée en 1340, se distingue par son portail richement décoré et ses plafonds en bois peint. Plus tardive, la madrassa Jawhariyya témoigne de l'évolution des techniques de construction avec ses voûtes plus complexes et ses fenêtres en stuc coloré.
Ces éléments architecturaux, bien que modifiés au cours des restaurations successives, conservent l'essence spirituelle et artistique qui fait de la mosquée Al-Azhar un monument exceptionnel où l'histoire se lit dans chaque pierre.
Parallèlement à son rôle de lieu de culte, Al-Azhar s'est imposée comme l'institution éducative islamique la plus prestigieuse au monde. Son évolution de simple école coranique à université internationale illustre parfaitement la continuité et l'adaptation du savoir islamique face aux défis de chaque époque.
L'histoire éducative d'Al-Azhar débuta modestement en 975, lorsque les Fatimides y établirent une école enseignant principalement le droit chiite ismaélien. Bien que fermée temporairement sous les Ayyoubides, l'institution retrouva son importance sous les Mamelouks qui réorientèrent son enseignement vers le sunnisme.
Ce n'est qu'en 1961 que l'établissement fut officiellement reconnu comme université moderne par décret présidentiel, tout en conservant son caractère religieux fondamental.
Durant ses premiers siècles, Al-Azhar se concentrait sur les sciences religieuses traditionnelles : exégèse coranique, hadiths, jurisprudence et langue arabe. Par ailleurs, les mathématiques, l'astronomie et la médecine y étaient également enseignées, reflétant l'approche holistique du savoir dans la tradition islamique.
Aujourd'hui, l'université propose un curriculum remarquablement diversifié, incluant des disciplines modernes comme l'ingénierie, la médecine et le commerce, tout en maintenant son excellence dans les études islamiques.
La modernisation d'Al-Azhar s'accéléra considérablement au XXe siècle. En effet, la réforme majeure de 1961 restructura complètement l'institution en créant de nouvelles facultés séculières, permettant ainsi aux femmes d'y étudier pour la première fois. Cependant, ces changements suscitèrent des débats passionnés entre traditionalistes et réformistes sur l'équilibre à trouver entre héritage islamique et exigences contemporaines.
Avec plus de 90 000 étudiants dont environ 5 000 étrangers provenant de 103 pays, Al-Azhar exerce une influence considérable sur la pensée islamique mondiale. Ses diplômés occupent des postes d'importance dans leurs pays respectifs, diffusant ainsi une interprétation généralement modérée de l'islam. De plus, l'université maintient des relations avec de nombreuses institutions internationales, confirmant son rôle de pont entre tradition islamique et dialogue interculturel moderne.
Au-delà de son héritage architectural et éducatif, la mosquée Al-Azhar occupe aujourd'hui une position unique à l'intersection du spirituel et du politique dans le monde musulman. Son influence dépasse largement les frontières égyptiennes, faisant d'elle une voix écoutée sur les questions religieuses contemporaines.
Le Grand Imam d'Al-Azhar, également appelé Cheikh Al-Azhar, représente l'une des figures les plus respectées de l'islam sunnite. Son autorité morale et intellectuelle lui confère un statut particulier dans l'orientation des débats théologiques. Nommé par décret présidentiel, il dirige l'institution tout en préservant une relative indépendance face au pouvoir politique. Cet équilibre délicat illustre parfaitement la position ambivalente d'Al-Azhar, à la fois gardienne de la tradition et actrice des évolutions sociales.
Face à la montée des mouvements extrémistes, la mosquée Al-Azhar s'est positionnée comme un bastion de l'islam modéré. Après les événements du Printemps arabe, l'institution a dû naviguer entre préservation de son autonomie et adaptation aux nouvelles réalités politiques égyptiennes. Par ailleurs, elle s'efforce de répondre aux questions contemporaines touchant aux droits des femmes, aux innovations technologiques et aux défis environnementaux, tout en restant fidèle aux principes fondamentaux de l'islam.
Depuis plusieurs décennies, Al-Azhar s'est engagée activement dans le dialogue interreligieux. Des rencontres historiques avec le Vatican et d'autres institutions religieuses témoignent de cette volonté d'ouverture. En janvier 2020, le Grand Imam a ainsi participé à une conférence sur la fraternité humaine aux côtés du Pape François, illustrant l'engagement d'Al-Azhar dans la promotion de la paix et de la coexistence.
Ainsi, la mosquée Al-Azhar continue d'incarner une vision de l'islam ancrée dans la tradition tout en s'ouvrant aux exigences du monde moderne. Son influence spirituelle et politique en fait un acteur incontournable du paysage religieux mondial, capable de peser sur les grandes questions qui traversent les sociétés musulmanes contemporaines.
La mosquée Al-Azhar représente donc bien plus qu'un simple monument historique au cœur du Caire. À travers ses mille ans d'existence, elle a su traverser les époques, s'adapter aux changements politiques et rester pertinente malgré les bouleversements de l'histoire égyptienne.
Ses minarets emblématiques, sa cour majestueuse et ses décorations raffinées témoignent non seulement du génie architectural islamique mais aussi de la superposition harmonieuse des styles fatimide, mamelouk et ottoman.
Au-delà de sa splendeur architecturale, cette institution millénaire continue d'exercer une influence considérable sur la pensée islamique mondiale. Effectivement, son université, la plus ancienne du monde musulman encore active, forme chaque année des milliers d'étudiants venus des quatre coins du globe.
Cette vocation éducative, présente dès ses origines, s'est progressivement transformée pour répondre aux défis contemporains tout en préservant l'essence de la tradition islamique.
Par ailleurs, le rôle spirituel et politique d'Al-Azhar ne cesse de s'affirmer dans un contexte mondial complexe. Face aux extrémismes et aux tensions interreligieuses, la voix modérée du Grand Imam résonne comme un appel à la tolérance et au dialogue.
Cette position d'équilibre, entre fidélité aux traditions et ouverture aux réalités modernes, fait d'Al-Azhar un phare pour de nombreux musulmans à travers le monde.
Visiter la mosquée Al-Azhar aujourd'hui, c'est ainsi plonger dans un lieu où passé et présent se rencontrent harmonieusement. Chaque pierre raconte une histoire, chaque arcade témoigne d'une époque, tandis que la vie universitaire et religieuse qui anime le complexe rappelle sa fonction vivante et évolutive.
Ce joyau millénaire demeure, sans aucun doute, l'un des trésors les plus précieux du patrimoine islamique mondial et une étape incontournable pour quiconque souhaite comprendre la profondeur et la richesse de la civilisation musulmane.
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Q1. Quand et par qui la mosquée Al-Azhar a-t-elle été construite ?
La mosquée Al-Azhar a été fondée en 970 par la dynastie chiite Fatimide. Sa construction, qui a duré deux ans, a été supervisée par le général Jawhar ben Abdalah al-Siqilli sur ordre du calife Al-Muizz li-Dîn Allah.
Q2. Pourquoi la mosquée Al-Azhar est-elle si importante dans le monde musulman ?
La mosquée Al-Azhar est considérée comme l'un des centres les plus prestigieux du savoir islamique. Elle abrite la plus ancienne université islamique encore active au monde, attirant des étudiants du monde entier depuis plus de mille ans.
Q3. Quelles sont les caractéristiques architecturales remarquables de la mosquée Al-Azhar ?
La mosquée Al-Azhar se distingue par ses trois minarets emblématiques, sa vaste cour centrale bordée d'arcades élégantes, ses mihrabs finement décorés et ses portes historiques. Son architecture reflète l'influence des styles fatimide, mamelouk et ottoman.
Q4. Comment la mosquée Al-Azhar a-t-elle évolué au fil des siècles ?
La mosquée a connu des périodes de déclin et de renaissance au gré des dynasties. Elle a été agrandie et restaurée à plusieurs reprises, notamment sous les Mamelouks et les Ottomans. Au XXe siècle, elle a été officiellement reconnue comme université moderne tout en conservant son caractère religieux.
Q5. Quel rôle joue la mosquée Al-Azhar dans le contexte contemporain ?
Aujourd'hui, la mosquée Al-Azhar joue un rôle important dans le dialogue interreligieux et la promotion d'un islam modéré. Son Grand Imam est une figure respectée dont l'influence s'étend bien au-delà des frontières égyptiennes, contribuant aux débats sur les questions religieuses contemporaines.
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