Deux minarets ottomans percent le ciel cairote, s'élançant vers les hauteurs à près de 84 mètres. Cette silhouette majestueuse appartient à la mosquée de Mohamed Ali, édifice qui transcende sa fonction première de lieu de prière pour devenir un témoin privilégié de l'histoire égyptienne. Dix-huit années furent nécessaires, de 1830 à 1848, pour ériger cette merveille architecturale qui fascine aujourd'hui encore les regards.
Son appellation populaire, "Mosquée de l'albâtre", révèle déjà l'une de ses caractéristiques les plus saisissantes. Parmi les joyaux historiques du Caire, cette construction occupe une place particulière. Sa coupole centrale défie l'imagination : 52 mètres de hauteur couronnent un diamètre de 21 mètres, créant un espace d'une ampleur stupéfiante. La section orientale dessine un carré parfait de 41 mètres de côté, témoignage de la précision géométrique recherchée par ses concepteurs.
Derrière cette prouesse technique se cache une histoire empreinte d'émotion. Mohamed Ali ordonna cette construction pour perpétuer la mémoire de son fils aîné, disparu en 1816. Ce geste personnel s'est métamorphosé avec le temps en symbole incontournable de la capitale égyptienne, transformant un monument funéraire en emblème d'une nation.
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Perchée sur les hauteurs de la citadelle de Saladin, cette merveille architecturale raconte l'histoire d'un homme aux ambitions démesurées. Mohamed Ali Pacha orchestrait alors une transformation politique sans précédent, et sa mosquée allait devenir le symbole tangible de cette révolution silencieuse.
L'année 1830 marqua bien davantage qu'une simple pose de première pierre. Mohamed Ali Pacha, figure emblématique de l'Égypte moderne, concevait un édifice aux résonances politiques profondes. Son parcours fascinant l'avait mené d'une mission de reconquête face à l'occupation française au poste de Wali (gouverneur) d'Égypte, puis au rang prestigieux de pacha.
L'Empire ottoman voyait alors l'une de ses provinces les plus lointaines lui échapper progressivement. Le choix stratégique de l'emplacement révélait toute l'astuce politique de Mohamed Ali : dominer visuellement la cité entière constituait un message d'affranchissement à peine voilé. Cette audace architecturale provoqua d'ailleurs l'indignation des autorités turques, qui y décelèrent un acte d'arrogance manifeste.
L'ambition personnelle transparaissait également dans ce projet grandiose. Mohamed Ali envisageait d'y établir sa sépulture définitive, "enveloppé du souffle des invocations". Ce monument conjuguait ainsi devotion religieuse et mémoire dynastique, gravant son nom dans la pierre pour les siècles à venir.
La quête de l'architecte idéal conduisit Mohamed Ali vers Youssef Bouchnaq, créateur grec aux origines bosniaques. Ce maître d'œuvre puisait son génie dans les chefs-d'œuvre istanbuliotes, transplantant l'âme des mosquées de Sinan sous le soleil égyptien.
Les références architecturales ne laissaient aucun doute : les grandes mosquées impériales d'Istanbul, particulièrement la mosquée bleue du Sultan Ahmed, guidaient chaque trait du projet. Cette filiation s'exprimait dans la cour carrée ceinte d'arcades et la succession harmonieuse de dômes et demi-dômes.
Ali Hussayn, ingénieur égyptien, apportait son expertise technique à cette entreprise ambitieuse. Leur collaboration donna naissance à un édifice spectaculaire, bien que certains critiques y décèlent une "pâle imitation de la grande mosquée Sainte Sophie d'Istanbul" malgré sa coupole resplendissante culminant à 52 mètres.
La cérémonie de pose de la première pierre, organisée en 1830, marquait le début d'un chantier titanesque. Plusieurs constructions mameloukes disparurent pour libérer l'espace nécessaire. Ces démolitions survenaient après l'achèvement des autres projets de Mohamed Ali : restauration de la citadelle de Salah El Dine El Ayoubi, édification de son palais personnel, création d'administrations et d'écoles.
Dix-huit années d'efforts continus s'écoulèrent entre 1830 et 1848. L'achèvement du gros-œuvre en 1848 coïncida tragiquement avec la disparition de Mohamed Ali l'année suivante, en 1849. Ses successeurs, notamment Saïd Pacha, perpétuèrent son œuvre jusqu'en 1857.
Cette date de 1857 revêtait une importance particulière : le transfert solennel de la dépouille de Mohamed Ali dans sa mosquée concrétisait enfin ses volontés testamentaires. Une grille de bronze ouvragée, commandée par Abbas Pacha Ier, vint ceindre la sépulture.
Trois décennies après sa conception, la mosquée de Mohamed Ali incarnait fidèlement la vision de son créateur : un témoignage impérissable de l'Égypte moderne qu'il avait rêvée et façonnée.
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L'approche de la mosquée de Mohamed Ali révèle instantanément pourquoi elle fascine architectes et voyageurs depuis près de deux siècles. Cette silhouette ottomane, unique dans le paysage cairote, raconte l'histoire d'une ambition artistique qui dépasse largement sa fonction religieuse. Chaque pierre, chaque courbe témoigne d'un savoir-faire exceptionnel adapté au contexte égyptien.
L'organisation spatiale de la mosquée de Mohamed Ali suit une logique architecturale rigoureuse qui se dévoile progressivement au visiteur. Deux univers distincts se partagent l'espace rectangulaire : la partie orientale dédiée à la prière forme ce carré parfait de 41 mètres de côté, espace sacré baptisé "Beit al-Salah" ou "Maison de prière".
L'autre moitié, le "Sahn" ou cour occidentale, accueille une fontaine octogonale en marbre coiffée d'une délicate toiture en bois. Cette cour de 53 mètres de côté s'entoure de quatre salles où albâtre habille arches, colonnes et parois, créant une harmonie chromatique saisissante.
La coupole centrale constitue le véritable exploit technique de l'ensemble. Son élévation repose sur un système ingénieux : quatre arcs monumentaux transmettent leur charge à quatre piliers massifs. Cette architecture complexe permet à quatre demi-coupoles de venir épouser le dôme principal, tandis que quatre coupoles plus modestes couronnent les angles du sanctuaire. Cette composition savante emprunte directement aux codes de la mosquée du sultan Ahmad d'Istanbul, érigée en 1616.
Le calcaire forme l'ossature principale de l'édifice, mais c'est l'albâtre qui confère à la mosquée Mohammed Ali son caractère si particulier. Ce marbre égyptien vêt murs et piliers jusqu'à 11,30 mètres de hauteur, justifiant pleinement son appellation populaire de "mosquée d'albâtre".
Cette pierre semi-translucide possède des propriétés optiques remarquables. Quand les rayons solaires traversent les fenêtres percées dans la coupole, ils rencontrent ces surfaces polies et transforment l'espace de prière en écrin lumineux. L'effet produit confine au surnaturel, baignant les fidèles dans une lumière douce et enveloppante.
L'ornementation intérieure complète cette symphonie visuelle. Dômes et demi-dômes arborent peintures et reliefs dorés, tandis qu'au-dessus des panneaux d'albâtre, les murs se parent d'une décoration polychrome qui enrichit encore la palette chromatique de l'ensemble.
Ces tours élancées qui percent le ciel entre 82 et 84 mètres d'altitude méritent une attention particulière. Positionnés symétriquement aux extrémités de la façade occidentale, ils incarnent parfaitement l'esthétique ottomane transplantée sur le sol égyptien.
Leur silhouette cylindrique typiquement turque s'affine progressivement vers le sommet, chaque minaret se terminant par un pinacle conique effilé. Cette élégance verticale porte l'empreinte d'Istanbul jusque dans ses moindres détails décoratifs.
Au-delà de leur fonction liturgique, ces minarets offrent un poste d'observation privilégié sur la métropole cairote. Leur grâce aérienne contraste subtilement avec la masse imposante du sanctuaire, établissant cet équilibre visuel qui fait de la mosquée de Mohamed Ali une référence incontestée de l'art islamique en terre d'Égypte.
Franchir le seuil de la mosquée de Mohamed Ali révèle un univers où splendeur et raffinement s'épanouissent loin de la robustesse extérieure. Chaque recoin de ce sanctuaire dévoile des trésors artistiques qui saisissent immédiatement le regard, créant une expérience sensorielle d'une richesse exceptionnelle.
Le "Beit al-Salah" étend sa géométrie parfaite sur 41 mètres de côté, espace où règne une harmonie saisissante. Ce carré immaculé s'élève vers un dôme central de 52 mètres de hauteur, prouesse architecturale qui défie les lois de l'équilibre. L'albâtre habille murs et piliers monumentaux jusqu'à 11,30 mètres de hauteur, justifiant pleinement l'appellation populaire de "mosquée d'albâtre". Cette ceinture de marbre égyptien cède ensuite la place à une ornementation colorée qui anime les surfaces supérieures.
Les plafonds offrent un spectacle éblouissant où peintures ornées, incrustations délicates et accents dorés dialoguent avec la lumière des chandeliers de cristal. Ces luminaires suspendus transforment l'atmosphère, baignant l'espace sacré d'une clarté presque céleste qui invite à la contemplation.
Au cœur du mur de qibla, le mihrab de marbre se love sous un demi-coupole protecteur. Sa boiserie centrale porte le nom d'Allah, entouré de dessins en relief et couronné d'un verset coranique tracé en lettres d'or - calligraphie qui témoigne de la maîtrise artisanale de l'époque.
Particularité remarquable, deux minbars cohabitent dans cet espace sacré. Le premier, œuvre originelle en bois de cèdre sculpté et rehaussé d'éléments dorés, figure parmi les plus imposants d'Égypte. Son homologue, plus modeste et taillé dans le marbre, fut offert par le roi Farouk en 1939[171], ajoutant une strate historique supplémentaire à l'ensemble.
Six médaillons calligraphiés ornent la périphérie du dôme central, véritables joyaux de l'art islamique. Ces créations portent les noms sacrés d'Allah et du prophète Mohammed, accompagnés de ceux des quatre califes bien guidés : Abou Bakr, Omar, Othman et Ali[153]. L'œuvre du calligraphe Abdel-Ghaffar Bida Khaouri illustre parfaitement le raffinement artistique qui caractérise cette période de renaissance culturelle.
La partie nord-ouest de la mosquée abrite le repos éternel de Mohamed Ali, situé à droite de l'entrée principale. Histoire singulière que celle de cette sépulture : le fondateur de l'Égypte moderne ne repose pas ici depuis l'origine. Durant le règne d'Abbas Ier (1849-1854), sa dépouille quitta le Housh El Basha pour rejoindre définitivement l'édifice qu'il avait commandé.
Le marbre blanc de la tombe s'orne de motifs floraux et d'inscriptions dorées, témoignage de l'excellence artisanale égyptienne. Une grille de bronze ciselé l'entoure, portant des décorations calligraphiques arabes, turques et égyptiennes qui transforment ce lieu de mémoire en sanctuaire de recueillement solennel.
Cette merveille d'albâtre faillit disparaître. La mosquée de Mohamed Ali connut une période sombre où sa survie même était menacée, nécessitant l'une des opérations de sauvetage architectural les plus ambitieuses jamais entreprises au Caire.
L'année 1899 marqua l'apparition des premiers symptômes alarmants : des fissures inquiétantes zébraient plusieurs sections de l'édifice. Les autorités tentèrent une intervention immédiate, renforçant les quatre piliers principaux et ancrant la maçonnerie des arches avec des ceintures métalliques. Ces mesures d'urgence ne purent cependant enrayer la dégradation.
Le diagnostic s'aggrava progressivement. Certaines lézardes parcouraient désormais l'intégralité de la hauteur du monument, tandis que d'autres, localisées à la base des piliers, atteignaient une largeur stupéfiante de 10 centimètres.
L'expertise technique révéla un phénomène particulièrement préoccupant : l'ensemble de la structure s'inclinait vers l'extérieur. Les murs accusaient une déformation de 10 centimètres sur 11 mètres de hauteur, les minarets penchant quant à eux de près de 20 centimètres.
Cette crise structurelle exigea une réponse à la hauteur de l'enjeu. Entre mai 1932 et février 1933, une Commission technique élabora un projet de restauration d'envergure. La solution adoptée s'avéra radicale : démolition complète des coupoles et reconstruction intégrale, accompagnée d'un renforcement des fondations. L'innovation résida dans le choix du béton armé pour reconstruire les dômes.
Cette approche audacieuse s'inspirait des recommandations du congrès international sur la conservation des monuments, prônant le principe d'utiliser des matériaux modernes pour la reconstruction des bâtiments anciens. L'ampleur des travaux nécessita l'installation d'un échafaudage métallique colossal de 650 tonnes. Cette structure temporaire intégrait une tour centrale dotée d'un ascenseur pour le personnel et d'un système de transport pour le béton et le mortier.
Le roi Fouad Ier lança cette entreprise titanesque en 1931, ordonnant une restauration d'ampleur face à l'état critique du monument. L'estimation initiale de 60 000 livres égyptiennes fut largement dépassée, le coût final atteignant 100 000 livres - somme extraordinaire pour cette époque.
La première phase, englobant démolition et reconstruction des dômes, s'acheva sous le règne de Fouad Ier. Son successeur, Farouk Ier, supervisa la seconde étape : pose du marbre, peinture et dorure. L'inauguration solennelle eut lieu en 1939, le roi Farouk présidant personnellement la réouverture et ordonnant l'ajout d'un nouveau minbar de marbre près du mihrab.
Ce sauvetage spectaculaire, alliant savoir-faire traditionnel et innovations techniques, préserva l'un des trésors architecturaux les plus précieux du Caire, démontrant l'attachement profond des souverains égyptiens à ce joyau patrimonial.
Perchée sur les hauteurs de la citadelle de Saladin, la mosquée de Mohamed Ali attend les curieux d'histoire et d'architecture. Cette position stratégique transforme chaque visite en double découverte : l'exploration d'un chef-d'œuvre ottoman et la contemplation panoramique de la métropole cairote qui s'étend à perte de vue.
Les portes de la mosquée Mohammed Ali s'ouvrent quotidiennement aux explorateurs, généralement de 8h à 17h. Les horaires subissent parfois des ajustements saisonniers et s'interrompent durant les moments de prière du vendredi. Cette flexibilité horaire reflète le caractère vivant du lieu, toujours en harmonie avec son rythme spirituel.
L'accès s'effectue via un billet unique pour l'ensemble de la citadelle, ouvrant les portes de plusieurs trésors architecturaux nichés dans cette enceinte historique. Les étudiants munis d'une carte internationale bénéficient souvent de tarifs préférentiels, encouragement à la découverte du patrimoine.
Quelques précautions d'usage facilitent cette exploration architecturale. Le respect vestimentaire s'impose : épaules et genoux couverts constituent la règle de base. Les femmes prévoiront un foulard pour leurs cheveux. Certains vêtements de prêt peuvent dépanner à l'entrée, mais la prévoyance reste plus sage.
Les chaussures demeurent à l'extérieur de la salle de prière. Des sachets plastiques facilitent leur transport durant la découverte. Cette tradition, loin d'être une contrainte, participe à la sacralité du lieu.
L'aube offre les conditions optimales : lumière dorée pour les photographies, fraîcheur matinale et fréquentation réduite. Une réserve d'eau s'avère judicieuse, le site étant largement exposé aux rayons solaires.
Cette mosquée mérite sa réputation d'étape obligatoire pour plusieurs motifs fascinants. Elle illustre magnifiquement l'art ottoman adapté au sol égyptien, témoignage rare d'un dialogue architectural entre deux cultures.
Son emplacement privilégié offre un panorama saisissant sur Le Caire. Du plateau de Gizeh aux quartiers contemporains, l'œil embrasse l'évolution millénaire de cette cité. Ce point d'observation révèle la géographie complexe d'une métropole aux multiples visages.
Enfin, elle incarne les ambitions de Mohamed Ali pour une Égypte moderne. Visiter ses espaces, c'est toucher du doigt cette période charnière où l'héritage ottoman rencontrait les aspirations nationales, donnant naissance à l'Égypte contemporaine.
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Perchée sur son promontoire historique, la mosquée de Mohamed Ali se révèle comme une synthèse remarquable de l'ambition d'un homme et du génie architectural d'une époque. Cette construction d'albâtre incarne l'audace d'un souverain qui sut allier vision politique et héritage spirituel, créant un monument dont l'écho résonne encore aujourd'hui dans les rues du Caire.
L'histoire tumultueuse de cet édifice - depuis ses fondations posées en 1830 jusqu'aux restaurations héroïques du XXe siècle - illustre parfaitement la résilience des chefs-d'œuvre architecturaux. Ces interventions techniques audacieuses, mêlant béton armé moderne et respect des traditions ancestrales, ont permis de préserver un patrimoine exceptionnel pour les générations futures.
Chaque détail de cette mosquée raconte une facette différente de l'Égypte ottomane : les médaillons calligraphiés qui ornent la coupole centrale, le tombeau de marbre blanc entouré de sa grille en bronze, les deux minbars témoignant de traditions différentes. Ces éléments forment un ensemble cohérent qui transcende la simple fonction religieuse pour devenir un véritable livre d'histoire à ciel ouvert.
L'emplacement privilégié de ce sanctuaire offre également une lecture unique du paysage cairote. Cette position dominante permet d'appréhender la géographie complexe de la capitale égyptienne, des quartiers anciens aux extensions modernes, créant un pont visuel entre passé et présent.
Aujourd'hui encore, la mosquée d'albâtre attire les regards du monde entier, perpétuant l'ambition de son fondateur qui souhaitait marquer l'histoire de son empreinte. Mohamed Ali a réussi son pari : son monument continue de fasciner, d'enseigner et d'émerveiller, transformant chaque visiteur en témoin privilégié d'un pan méconnu de l'histoire égyptienne.
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Q1. Quand la mosquée Mohamed Ali a-t-elle été construite ?
La construction de la mosquée Mohamed Ali a débuté en 1830 et s'est achevée en 1848. Les travaux de finition se sont poursuivis jusqu'en 1857 sous le règne des successeurs de Mohamed Ali.
Q2. Pourquoi la mosquée Mohamed Ali est-elle surnommée "mosquée d'albâtre" ?
La mosquée est surnommée "mosquée d'albâtre" en raison de l'utilisation généreuse d'albâtre pour ses parements muraux et ses piliers, qui sont recouverts de ce marbre égyptien jusqu'à une hauteur de 11,30 mètres.
Q3. Quelles sont les principales caractéristiques architecturales de la mosquée Mohamed Ali ?
La mosquée Mohamed Ali se caractérise par son plan rectangulaire, sa coupole centrale impressionnante de 52 mètres de haut, ses deux minarets élancés de style ottoman atteignant 82-84 mètres, et son architecture inspirée des mosquées impériales d'Istanbul.
Q4. Quelle restauration majeure la mosquée a-t-elle subie au XXe siècle ?
Entre 1931 et 1939, la mosquée a fait l'objet d'une restauration colossale en raison de graves problèmes structurels. Les coupoles ont été entièrement reconstruites avec une ossature en béton armé et les fondations ont été renforcées.
Q5. Que faut-il savoir avant de visiter la mosquée Mohamed Ali ?
Pour visiter la mosquée, il est recommandé de porter une tenue respectueuse couvrant épaules et genoux, de prévoir un foulard pour les femmes, et de retirer ses chaussures avant d'entrer. La mosquée est généralement ouverte tous les jours de 8h à 17h, avec une pause pendant la prière du vendredi.
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