La Mosquée du sultan Hassan, construite pour plus d'un million de dinars entre 1356 et 1363, est considérée comme la mosquée la plus coûteuse de l'Égypte médiévale. Ce monument exceptionnel, comparable en importance aux pyramides de Gizeh pour la civilisation islamique, vous transporte au cœur de l'architecture mamelouke dans toute sa splendeur.
Avec ses dimensions impressionnantes de 155 mètres de longueur et son minaret culminant à 81,6 mètres, cette mosquée vous offre un témoignage unique du règne tragique du sultan An-Nâsir al-Hasan. Assassiné avant l'achèvement complet de l'édifice, son corps n'a jamais été retrouvé, laissant ainsi son mausolée éternellement vide.
Ce chef-d'œuvre architectural abrite quatre madrasas, chacune dédiée à l'une des écoles de jurisprudence sunnite, et pouvait accueillir jusqu'à 500 étudiants dans ses logements. Fait fascinant, certaines pierres utilisées pour sa construction proviennent des pyramides de Gizeh, créant ainsi un lien tangible entre deux époques majeures de l'histoire égyptienne.
L'histoire de la célèbre Mosquée du sultan Hassan est indissociable du destin de son commanditaire, un souverain dont la vie fut aussi mouvementée que brève. [ Le Caire en 5 jours ]
Sultan Hassan ibn al-Nasir Muhammad ibn Qalawun accéda au trône à deux reprises dans des circonstances remarquables. Il régna d'abord de 748 à 752 de l'Hégire (1347-1351 de l'ère chrétienne), alors qu'il n'avait que 13 ans.
Cette première période fut courte et marquée par l'influence considérable des émirs et hauts fonctionnaires qui profitèrent de sa jeunesse pour consolider leur propre pouvoir.
Après une interruption de trois ans, le sultan Hassan reprit le contrôle du royaume en 755 de l'Hégire (1354 de l'ère chrétienne). Durant cette seconde période de règne, il tenta de rompre avec l'autorité des princes et des hauts dignitaires qui avaient dominé sa première administration. Cette prise d'indépendance politique allait cependant lui coûter cher.
Le règne du sultan Hassan fut marqué par des tensions politiques croissantes. Sa volonté d'affirmer son autorité face aux puissants émirs provoqua des résistances. Plusieurs versions existent concernant les événements qui conduisirent à sa fin tragique.
D'une part, on raconte qu'un grave incident survint pendant la construction de sa mosquée : l'un des minarets s'effondra, causant la mort de près de 300 personnes.
Cet événement dramatique fut interprété comme un mauvais présage par la population. Selon certaines sources, le sultan aurait été assassiné à peine 33 jours après cette catastrophe.
D'autre part, une version différente attribue son assassinat à des facteurs plus politiques. Le sultan avait irrité de nombreuses personnes en remplaçant des fonctionnaires établis par ses proches collaborateurs, créant ainsi un climat de mécontentement généralisé.
Par ailleurs, son exigence d'un travail continu sur la mosquée, sans un seul jour d'interruption, aurait épuisé les ouvriers et exacerbé les tensions sociales.
Finalement, la révolte éclata et l'armée se retourna contre lui. Il aurait tenté de s'échapper en se cachant dans le vieux Caire, mais fut retrouvé et emprisonné. Le coup fatal aurait été porté par Jalbugha al-Umari, commandant en chef de son armée, un mamelouk que le sultan croyait loyal.
Après cet événement survenu en 762 de l'Hégire (1361 de l'ère chrétienne), le sultan ne fut plus jamais revu. Fait singulier qui ajouta au mystère de sa fin : bien qu'un mausolée eût été prévu pour recevoir sa dépouille, son corps ne fut jamais retrouvé.
La volonté du sultan Hassan de bâtir un monument aussi imposant s'inscrit dans la tradition des souverains mamelouks. Cette mosquée devait symboliser sa puissance et sa piété, tout en laissant une empreinte durable dans le paysage du Caire.
La Mosquée du sultan Hassan est considérée comme l'un des monuments les plus précieux du monde islamique. Tout comme les pyramides de Gizeh représentent le summum de l'Égypte pharaonique, cette mosquée incarne la grandeur de l'Égypte islamique.
À la mort du sultan en 1361, l'édifice était pratiquement achevé. Néanmoins, certains travaux restaient à compléter : le revêtement des murs, le dallage des sols en marbre, la coupole de la fontaine de la cour et les deux grands vantaux des portes en cuivre. Ces finitions furent réalisées par Bachir al-Jamdar, qui termina notamment la coupole de la fontaine en 766 de l'Hégire (1364 de l'ère chrétienne).
Ce chef-d'œuvre architectural témoigne ainsi de l'ambition d'un souverain qui, malgré un règne tumultueux et une fin tragique, a légué à la postérité l'un des plus beaux exemples de l'architecture islamique médiévale.
S'élevant majestueusement à l'ombre de la Citadelle du Caire, la Mosquée du sultan Hassan est un témoignage impressionnant de la puissance architecturale mamelouke.
Ce complexe religieux, dont la construction débuta en 1356 et s'acheva en 1363, représente l'un des plus grands projets architecturaux de son époque. [ Le Caire et Croisière en dahabeya ]
Le sultan Hassan choisit stratégiquement d'édifier sa mosquée sur l'un des points les plus élevés de la ville, offrant ainsi une vue panoramique exceptionnelle sur Le Caire.
Ce site, connu autrefois sous le nom de souk Al Khayl (le marché aux chevaux), se trouve au pied de la Citadelle. Ce positionnement n'était pas anodin - il permettait à l'édifice d'être visible de loin et d'affirmer la présence du pouvoir mamelouk face à la forteresse ayyoubide.
La façade principale, orientée au nord, s'étend sur 145 mètres de long et s'élève à 38 mètres de hauteur. Malgré la proximité de la Citadelle qui pourrait éclipser n'importe quelle construction ordinaire, la Mosquée du sultan Hassan parvient à imposer sa présence par ses dimensions colossales et son architecture distinctive.
La mosquée a été principalement construite en pierre massive, avec certaines sections en briques recouvertes de pierre. Ce choix de matériaux contribue à son caractère imposant et à sa résistance à travers les siècles. Les murs extérieurs atteignent une hauteur vertigineuse de 36 mètres, créant une impression de force et de permanence.
Une légende controversée mais persistante affirme que certaines pierres utilisées pour la construction proviendraient des pyramides de Gizeh, notamment de la pyramide de Khéphren. Cette pratique de réutilisation des matériaux anciens n'était pas inhabituelle à l'époque, mais elle ajoute une dimension historique fascinante à l'édifice.
Par ailleurs, la décoration intérieure fait appel à divers matériaux précieux :
La construction de la Mosquée du sultan Hassan représenta un investissement financier colossal. Selon l'historien arabe al-Maqrizi, elle coûtait quotidiennement la somme astronomique de 30 000 dirhams, ce qui en fit la mosquée la plus onéreuse du Caire médiéval. Cette dépense extravagante aurait presque vidé le trésor mamelouk !
Le projet fut financé directement par le trésor royal, témoignant de l'ambition démesurée du sultan. L'ampleur des dépenses suscita d'ailleurs des critiques, d'autant plus que cette période était marquée par des difficultés économiques et des épidémies.
La supervision de ce chantier titanesque fut confiée au prince Muhammad Ibn Babylik Al-Muhassani, comme l'atteste une inscription sur la mosquée. Après la disparition du sultan en 1361, les travaux se poursuivirent sous la direction de l'un de ses assistants, Bashir Al Gamdar.
Les dimensions finales du complexe sont tout simplement impressionnantes : 150 mètres de longueur, 7 906 mètres carrés de superficie, en faisant l'une des plus grandes mosquées au monde. Le plus haut des deux minarets culmine à 81,6 mètres, tandis que d'autres sources mentionnent un minaret s'élevant à 68 mètres.
Cette variation pourrait s'expliquer par les reconstructions survenues après l'effondrement d'un des minarets originaux durant la construction.
Ce monument extraordinaire, malgré les défis posés par sa construction et son coût exorbitant, demeure aujourd'hui l'un des joyaux architecturaux du Caire, témoignant de l'apogée artistique et technique de la civilisation mamelouke.
La majesté architecturale de la Mosquée du sultan Hassan se révèle pleinement dans ses détails extérieurs. Ce monument emblématique représente le sommet de l'art mamelouk, alliant grandeur, symétrie et raffinement dans un ensemble harmonieux qui fascine encore aujourd'hui.
La façade principale de la Mosquée du sultan Hassan impressionne par son ampleur et sa sobriété majestueuse. S'étendant sur 145 mètres de longueur, elle présente une surface rythmée par des lignes horizontales alternant pierre claire et foncée, créant un effet visuel saisissant.
Au centre de cette façade se dresse l'entrée principale, un portail monumental dont l'arc s'élève à 26 mètres de hauteur. Cette entrée monumentale est ornée d'un encadrement en pierre sculptée avec une délicatesse extraordinaire.
Le portail présente une forme caractéristique de l'architecture mamelouke avec son arc brisé surmonté de muqarnas (stalactites ornementales) qui créent un jeu d'ombre et de lumière fascinant.
Par ailleurs, ce qui rend ce portail unique est son asymétrie légère par rapport à l'axe central de la mosquée - un choix architectural délibéré qui témoigne de la créativité des bâtisseurs de l'époque.
Les minarets de la Mosquée du sultan Hassan racontent à eux seuls une histoire mouvementée. À l'origine, quatre minarets étaient prévus pour orner les coins de l'édifice, mais seulement deux furent achevés. Le plus impressionnant d'entre eux culmine à 81,6 mètres, ce qui en faisait le plus haut minaret du Caire à l'époque.
Un événement tragique marqua leur construction : l'un des minarets s'effondra en 1361, causant la mort de près de 300 personnes. Cette catastrophe fut interprétée comme un signe funeste annonçant la chute du sultan, qui fut assassiné peu après.
D'un point de vue architectural, ces minarets présentent une structure typique de l'art mamelouk : une base carrée surmontée d'une section octogonale, puis d'une section cylindrique, et enfin d'un bulbe décoratif au sommet. Cette composition élancée crée une impression de légèreté qui contraste avec la massivité de l'ensemble.
Les muqarnas, ces formations alvéolées ressemblant à des stalactites, constituent l'un des éléments décoratifs les plus caractéristiques de l'architecture islamique. Sur la Mosquée du sultan Hassan, ils atteignent un niveau de perfection remarquable, notamment au niveau du portail d'entrée où ils forment une voûte complexe.
Ces éléments décoratifs ne sont pas uniquement ornementaux - ils jouent également un rôle structurel en assurant la transition entre les formes carrées et circulaires de l'architecture. À l'extérieur de la mosquée, on trouve également d'élégantes frises calligraphiques qui entrelacent versets coraniques et motifs géométriques.
L'ensemble de ces décorations extérieures témoigne de la virtuosité technique des artisans de l'époque mamelouke et de leur capacité à transformer la pierre en dentelle architecturale, faisant de ce bâtiment un véritable poème visuel figé dans la pierre.
Au cœur de la Mosquée du sultan Hassan se dévoile un espace central d'une sérénité remarquable, offrant un véritable havre de paix à l'abri de l'agitation cairote. Cette cour intérieure, ou sahn, constitue l'élément organisateur de tout le complexe qui s'étend sur 7 900 m².
La cour intérieure adopte une disposition cruciforme caractéristique de l'architecture mamelouke. Elle est entourée de quatre grandes arcades appelées iwans, créant ainsi un plan en forme de croix.
Chacun de ces espaces monumentaux est dédié à l'une des quatre écoles de jurisprudence islamique sunnite : hanafite, malékite, shaféite et hanbalite. Cette organisation reflète parfaitement la fonction du complexe qui servait à la fois de mosquée et de madrasa (école coranique).
Dans chaque angle de la cour s'ouvre une porte menant vers une madrasa spécifique, composée d'une cour centrale avec fontaine, d'un iwan et de trois niveaux de chambres pour les étudiants. Cette configuration permettait d'accueillir jusqu'à 500 étudiants simultanément dans l'ensemble du complexe.
L'iwan principal, orienté vers La Mecque (sud-est), est le plus imposant des quatre. Il est couvert d'une énorme voûte en berceau brisé et s'ouvre sur la cour par le plus grand arc d'iwan d'Égypte.
C'est dans cet espace que se trouvent les éléments essentiels du culte :
Au centre de la cour pavée se trouve une fontaine d'ablutions (sahn). Cet élément, probablement ajouté durant la période ottomane selon certaines sources, est couvert d'un dôme élégant. Sa fonction pratique est essentielle : permettre aux fidèles d'effectuer les ablutions rituelles avant la prière.
La calligraphie, considérée comme l'une des formes d'art les plus élevées de la tradition islamique, orne magnifiquement l'ensemble de la mosquée. Les murs sont recouverts de marbre polychrome avec un bandeau de citations coraniques en caractères coufiques qui court à mi-hauteur.
Ces inscriptions, réalisées par des maîtres calligraphes dans les élégants styles Thuluth et Naskh, ne sont pas uniquement décoratives - elles servent de rappel constant de la parole divine.
Ces versets sacrés s'harmonisent parfaitement avec les cinquante luminaires qui descendent des voûtes en arc brisé, créant une atmosphère propice au recueillement et à la méditation.
La Mosquée du sultan Hassan ne se distingue pas uniquement par son architecture extérieure impressionnante, mais également par son organisation intérieure ingénieuse qui en faisait un centre intellectuel majeur de l'Égypte médiévale.
Au cœur du complexe architectural, quatre madrasas abritaient l'enseignement des quatre écoles juridiques de l'islam sunnite : hanafite, hanbalite, chaféite et malékite. Cette disposition reflétait parfaitement la mission éducative du lieu. Chaque école disposait de sa propre salle d'enseignement disposée en croix autour de la cour centrale.
La plus grande de ces écoles était l'école hanafite, où vingt candidats et trois assistants d'enseignement recevaient des salaires selon leur poste. Par ailleurs, un enseignant spécialisé dans l'interprétation du Coran dirigeait trente étudiants, tandis qu'un autre professeur, rémunéré 300 dirhams, enseignait le hadith du Prophète.
L'ensemble monumental s'étendait sur 7 900 mètres carrés et pouvait accueillir jusqu'à 500 étudiants. Chaque madrasa possédait sa propre cour et quatre étages de cellules destinées aux étudiants et enseignants.
Cependant, l'histoire de ces logements fut mouvementée. En effet, les étudiants furent un temps évacués, le directeur des Monuments ayant constaté que leur présence détériorait les marbres et décorations.
Après des difficultés économiques, ils furent autorisés à réintégrer leurs logements sous conditions strictes : établissement d'un règlement sévère, droit de visite des lieux à tout moment, et réparation des dégâts à leurs frais.
Derrière le mihrab, deux portes s'ouvrent dans le mur de Qibla, menant à un dôme de mausolée destiné à accueillir la dépouille du sultan. Sous une haute coupole sur pendentifs se trouve un cénotaphe rappelant la mémoire du souverain, dont le corps ne fut jamais retrouvé. Ce mausolée carré mesure 21 mètres de côté.
Le toit du mausolée présente une décoration similaire à celle de l'iwan de qibla. Les murs révèlent un agencement tripartite intégrant des décors de marbre polychrome et un bandeau de bois orné d'inscriptions coraniques en lettres blanches.
Des baies géminées et des oculi laissent filtrer la lumière jusqu'au centre du mausolée, créant une atmosphère propice au recueillement. Le mihrab en marbre est orné d'une décoration géométrique fouillée en mosaïque de marbre, témoignant du raffinement artistique de l'époque.
Traversant les siècles avec une élégance intemporelle, la Mosquée du sultan Hassan demeure aujourd'hui un symbole puissant de l'apogée artistique et architecturale de la civilisation islamique médiévale.
Bien plus qu'un simple monument historique, elle représente un dialogue continu entre passé et présent, influençant profondément l'architecture religieuse bien au-delà des frontières égyptiennes.
Ce chef-d'œuvre architectural a inspiré de nombreux édifices ultérieurs. Par exemple, la mosquée voisine d'Al-Rifai, construite au XIXe siècle, emprunte délibérément plusieurs éléments stylistiques à la Mosquée du sultan Hassan pour créer une harmonie visuelle entre les deux bâtiments.
Par ailleurs, son plan cruciforme avec quatre iwans orientés vers une cour centrale est devenu un modèle récurrent dans l'architecture islamique postérieure.
De nos jours, ce monument continue de remplir sa fonction religieuse originelle tout en accueillant des visiteurs du monde entier, fascinés par sa splendeur architecturale.
Sa présence imposante dans le paysage urbain du Caire témoigne de la grandeur d'une époque révolue, tout en participant activement à la vie contemporaine de la ville.
Les restaurations successives entreprises au fil des siècles ont permis de préserver l'essentiel de sa beauté originelle. Néanmoins, chaque intervention a également laissé une empreinte subtile, faisant de ce monument un palimpseste architectural où se lisent les différentes périodes de l'histoire égyptienne.
En définitive, la Mosquée du sultan Hassan transcende sa fonction première pour devenir un véritable livre d'histoire à ciel ouvert. Elle incarne la mémoire collective d'une civilisation et reste un lieu vivant où convergent spiritualité, art et histoire.
Ainsi, ce monument ne représente pas simplement un témoignage figé du passé, mais plutôt un héritage dynamique qui continue d'inspirer architectes, artistes et croyants, tout en occupant une place privilégiée dans le patrimoine culturel mondial de l'humanité.
Q1. Quand la Mosquée du Sultan Hassan a-t-elle été construite ?
La Mosquée du Sultan Hassan a été construite entre 1356 et 1363, pendant le règne du sultan mamelouk An-Nâsir al-Hasan.
Q2. Quelles sont les principales caractéristiques architecturales de la mosquée ?
La mosquée se distingue par sa taille imposante, son plan cruciforme avec quatre iwans, ses minarets élancés, et ses décorations élaborées en marbre et en pierre sculptée. Elle abrite également quatre madrasas et un mausolée.
Q3. Pourquoi le mausolée du Sultan Hassan est-il vide ?
Le mausolée est vide car le corps du Sultan Hassan n'a jamais été retrouvé après son assassinat en 1361, avant l'achèvement complet de la mosquée.
Q4. Quelle était la fonction éducative de la Mosquée du Sultan Hassan ?
La mosquée servait également de madrasa (école coranique) et pouvait accueillir jusqu'à 500 étudiants. Elle abritait l'enseignement des quatre écoles juridiques de l'islam sunnite dans des salles dédiées.
Q5. Comment la Mosquée du Sultan Hassan a-t-elle influencé l'architecture islamique ?
La mosquée est devenue un modèle pour de nombreux édifices ultérieurs, notamment par son plan cruciforme et ses quatre iwans. Son style architectural mamelouk a influencé la conception de mosquées bien au-delà des frontières égyptiennes.
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